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 Charlotte Duval, pour vous desservir.

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Jason Sykes
Mutant Indépendant de Classe 10 | Fondatrice
Jason Sykes


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MessageSujet: Charlotte Duval, pour vous desservir.   Charlotte Duval, pour vous desservir. Icon_minitimeDim 12 Juin - 21:38



Charlotte Duval


Charlotte Duval, pour vous desservir. 18899163324657_jsjsjsjsjs
© By me
▬ Nom ; Duval
▬ Prénom ; Charlotte
▬ Date et Lieu de Naissance ; Paris, le 23 novembre 1897
▬ Âge ; D'apparence 26 ans, mais bien plus en réalité.
▬ Groupe Sanguin ; AB-
▬ Camp ; Mutante Indépendante de classe 10
▬ Profession ; Aucune

Physionomie :
Comment faire pour décrire cette femme? En réalité, c'est vraiment très difficile d'en faire une représentation parfaite lorsqu'on ne la voit pas. Même le temps n'a pas su ronger et abîmer son apparence. Mais cela n'empêchera pas le fait que tout sera mis en œuvre pour que vous puissiez au moins ne serait-ce qu’imaginer l'apparence de cette femme. Parlons premièrement de son apparence dans sa "globalité". Charlotte est une jeune femme de taille moyenne, mesurant environ 1 mètre 63. Sa silhouette fine et gracieuse en a déjà fait rêver plus d'un. Ses longs cheveux châtain foncé tombent sur ses épaules jusqu'à s'arrêter vers le milieu de son dos, en dessous de ses omoplates. Sa taille fine, ses bras fins et ses jambes galbées font d'elle une femme entrant parfaitement dans les critères de beauté définis par les humains de la société actuelle. Cependant, malgré ses apparences de frêle jeune femme, Charlotte est dotée d'une grande force due à son pouvoir, ce qui induit très souvent les gens en erreur. Passons maintenant à son visage. C'est certainement la partie de son corps la plus indescriptible, car c'est elle qui fait toute la beauté de cette jeune femme. Rien que dans les expressions qu'elle peut adopter, son visage semble différent. Il serait techniquement impossible de décrire absolument toutes les expressions possibles et imaginables qu'elle pourrait bien adopter en fonction de la situation dans laquelle elle se trouverait. Abordons alors le visage qu'elle a lorsqu'elle arbore son expression la plus courante: une expression neutre et dénuée de tout sentiment. Premièrement, parlons de ses yeux. Ils sont teintés d'un brun se rapprochant d'un noisette profond, constamment mis en valeur par un maquillage sombre, souvent se rapportant au noir ou au gris foncé. Lorsqu'elle utilise son pouvoir, ses pupilles se dilatent légèrement, lui donnant un air effrayant. Deuxièmement, nous allons parler de son nez et de sa bouche. Son nez n'est ni trop fin, ni trop long, ni même trop court ou trop large. Il est... parfaitement proportionné, et ajoute encore de la beauté à son visage. Sa bouche quand à elle, est toujours mise en valeur par un rouge à lèvre d'une couleur assez discrète mais restant toujours dans les teintes du rouge. Troisièmement, il nous faut parler de son visage dans son ensemble. Sa peau est visiblement sans imperfections, et on ne peut négliger la parfaite harmonie de ses traits. A présent, notre devoir est de vous décrire de façon à peu près précise les habitudes vestimentaires de Charlotte. La première chose à dire, est que si vous chercher une personne haute en couleurs, passez votre chemin. La quasi totalité de ses vêtements sont teintés d'un noir de jais, quelque fois rehaussé par des strass sur certaines de ses robes de soirée. Elle ne sort quasiment jamais sans chaussures à talons, mais jamais de talons compensés. La plupart du temps, elle garde ses cheveux attachés en un chignon assez strict, lui donnant un style très sérieux. Lorsque le temps le permet, Charlotte affectionne porter un long manteau noir, aux bouts de manche en fourrure, ainsi qu'un chapeau d'un type assez ancien, noir toujours.

Caractère :
Un mot, un seul, pour décrire tout un ensemble de choses plus complexes les unes que les autres: diversifié. C'est rien qu'avec ce mot qu'on peut faire une présentation très grossière du profil mental de cette femme. C'est comme si une multitude de personnalités se regroupaient dans le corps d'une seule personne et se dévoilaient en fonction de la situation et de la personne. En toute honnêteté, c'est avec une grande difficulté que sera faite la description caractérielle de cette femme aussi belle que complexe. Intéressons-nous premièrement à son trait de caractère le plus souvent apparent: la neutralité tirant sur l'agressivité. En effet, la plupart du temps, Charlotte brille par son aspect neutre et totalement détaché de tout sentiment humain. C'est comme si rien ne pouvait l'atteindre. Pas une once de pitié ou de sympathie n'est visible dans son regard. En réalité, il n'y a que très peu de personnes qui l'ont déjà vue sourire depuis qu'elle a découvert son pouvoir. La seule chose qui pourrait potentiellement faire qu'elle se mette à sourire est de faire partie de ses plus proches amis, ceux qui sont tout le temps avec elle, ceux qui... n'existent pas, ou en tout cas n'existent plus. On peut dire que c'est une véritable chance de la voir sourire, et un honneur de la voir ou l'entendre rire. Le nombre de personnes qui ont eu cet avantage se comptent sur les doigts des deux mains. Ce que la plupart des gens ignorent, c'est que l'une des raisons qui fait que Charlotte se montre si distante et froide avec les autres est liée à son pouvoir. Du fait de son immortalité, elle refuse de ressentir des sentiments d'attachement pour d'autres personnes, car elle ne sait que trop bien ce que l'on ressent lorsqu'on perd un être cher, mais ce n'est ni le lieu ni le moment de raconter pourquoi elle sait si bien ce que cela représente comme douleur. D'un autre côté, ce n'est pas uniquement pour elle qu'elle se soucie de cet aspect là... Après tout, au bout d'un moment, lorsqu'on voit quelqu'un rester toujours identique alors que soi-même on vieillit... On finit bien par se douter de quelque chose et en souffrir. L'une des autres raisons est aussi que dès qu'une personne a connaissance de sa nature, Charlotte se voit immédiatement traitée comme un monstre. En fait, elle est réellement complexe dans le sens où lorsqu'elle est en présence d'amis très proches ( si jamais c'est le cas un jour ), elle pourra aussi bien se montrer prévenante et souriante que froide et dure. En fait, personne n'a jamais réussi à la cerner, hormis une personne... Mais laissons ça de côté, ce n'est pas le moment d'en parler. Et puis... Que dire d'autre? Plus la personne est complexe plus il est dur d'en faire la description caractérielle, c'est une évidence... Et bien, la seule chose à retenir en priorité est que Charlotte était, est et restera une personne très mystérieuse...



Mon passé, mon présent & mon futur


Tout commence il y a plus d'un siècle, plus précisément en 1897. La fin du XIXème siècle, une époque que plus aucune personne ou presque ne connait aujourd'hui car elle a pu y vivre. Les seules choses que les gens connaissent aujourd'hui sont les choses qu'on raconte dans les livres d'histoire, ce qu'on leur apprend lorsqu'ils sont enfants, ce qu'ils trouvent sur internet ou dans des encyclopédies. Mais personne ne sait comment on vivait à cette époque, ou tout du moins personne ne s'en souvient par expérience. Après tout, maintenant les gens ne croient plus que ce qu'ils ont vu ou savent car ils l'ont appris, donc ils ne savent que ce qu'on a bien voulu leur dire sur le passé. Ce que la plupart des personnes ignore également, c'est que certaines personnes qui ont vécu à cette époque sont toujours en vie et évoluent au milieu d'eux sans même qu'ils ne puissent s'en douter. Seulement nous nous écartons du sujet. Donc, revenons plus d'une centaine d'années en arrière pour pouvoir savoir comment tout a commencé. Arrêtons-nous sur le 23 novembre 1897, jour de ma naissance.

Il est évident que de ce jour, les seules choses qui sont parvenues à ma mémoire sont les petites anecdotes qu'on a bien voulu me raconter une fois qu'il a été décidé que j'étais assez grande pour les entendre. Par exemple, je connais la réaction de ma mère lorsqu'on m'a présentée à elle après l'accouchement, ou bien encore le fait que mon père n'était pas là car il était bloqué à son travail et que lorsqu'il est arrivé, il montra son mécontentement en refusant de voir le nourrisson que j'étais pendant tout le reste de la journée. Enfin, jusqu'au soir, car lui-même ne tenait pas et ne parvenait pas à résister à l'envie de voir sa petite fille qui venait de naître. Ce sont là les seules choses qu'on a bien voulu me dire par rapport à ce jour qui signa le début d'une vie, de ma vie. Je n'ai que peu de souvenirs des années trois années qui ont suivi ce jour. Je me souviens d'un père absent, d'une mère occupée aux diverses activités de la bourgeoisie de l'époque, et d'une gouvernante tout à fait stricte et décidée à ce que je devienne aussi distinguée que ma mère et que je fasse honneur à ma famille et à notre rang social si durement obtenu par mon père. Mais à cet âge là, je ne comprenais pas vraiment le rôle qui m'était imposé. Ma gouvernante fit toute mon éducation et commença à m'inculquer certaines bases de l'enseignement avant que je n'entre à l'école à mes 6 ans. Au fond, malgré son habitude à vouloir toujours tout diriger et que tout soit parfait, c'est presque cette femme qui avait prit le rôle de ma mère. C'était une femme relativement jeune, au visage doux et sympathique. Quand j'y repense, je la revois encore parfaitement. Elle n'était pas très grande mais se dressait toujours sur de hauts talons, ses cheveux toujours attachés en un chignon resserré pour qu'aucun cheveu ne dépasse. Ses cheveux blonds étaient d'après elle, comme les champs de blés qui bordaient le village dont elle était originaire. C'était une fille de la campagne comme elle disait toujours. Je me souviens des soirs où elle me racontait des histoires que sa propre mère lui racontait lorsqu'elle avait mon âge. Chacune était plus fantasque que l'autre, mais il y avait toujours la même pointe de douceur amusante qui trônait dans la fin de chaque petite histoire. Il me semble me rappeler également qu'elle me disait toujours que lorsque je serais plus grande, elle m'emmènerait voir son village natal, de manière à ce que je voie autre chose que la majestueuse capitale française. De ce qu'elle m'en racontait, cela paraissait vraiment beau comme endroit et j'aurais vraiment bien voulu voir comment cet endroit était réellement.

Le temps passa et arriva l'année de mes 16 ans, en 1913. A priori, cette année n'avait rien de particulier hormis le fait que cela faisait pile 6 ans que ma gouvernante était partie pour s'occuper de quelqu'un d'autre que moi. Mes parents ne changèrent pas d'habitudes pour autant, alors il a fallu que j'accompagne ma mère à chacune de ses sorties mondaines auxquelles je me suis rapidement accoutumée. Saluer, écouter, rester silencieuse, je savais tout faire et c'était une chose qui me convenait parfaitement. Ma mère avait toujours dit que j'étais une fille faite pour les rencontres mondaines, bourgeoises, vu la discrétion dont je faisais constamment preuve. D'ailleurs, elle m'avait trouvé une activité qui lui convenait tout à fait du fait qu'ainsi je n'écoutais pas ce qu'elles pouvaient bien se dire: la lecture. Au début, je prenais la lecture comme un devoir qu'on m'aurait donné à faire à l'école, et donc je m'exécutais sans demander mon reste. Mais peu à peu, cette sorte de corvée devint une passion naissante, me donnant de plus en plus envie de lire des ouvrages plus imposants les uns que les autres. D'autres activités culturelles m'intéressaient également, mais ne se manifestèrent que plus tard, à partir de mes 15 ans. Un intérêt particulier pour le théâtre. En effet, je trouvais les comédiens et comédiennes si captivants, si... impressionnants. Mon rêve était de devenir une comédienne, pas obligatoirement de renom, mais au moins pouvoir exercer cette profession retraçant n'importe quel style de littérature théâtrale. Mais l'année de mes seize ans fut surtout marquée par une rencontre. La plus belle des rencontres à mon sens. Il s'agissait d'un jeune homme, de trois ans mon aîné, cultivé à souhait, friand de théâtre, plus particulièrement de tragédies. Il s'appelait Édouard Duval. Où l'ais-je rencontré? Lors d'une représentation, évidemment. Seulement nous étions chacun d'un autre côté du théâtre... Moi en haut dans les loges et lui en bas, dans la fosse où se trouvait l'orchestre. C'était lui qui dirigeait, lui qui était le chef d'orchestre. Pendant la quasi totalité de la pièce, je n'avais fait que l'observer du haut de mon siège dans les loges qui me faisait penser à un perchoir à oiseau d'où je pouvais voir et admirer le moindre de ses gestes précis et contrôlés. Mon oreille se focalisa bien vite sur la musique, et non plus sur les paroles et les chants de l'opéra que ma mère m'avait emmenée voir. J'ignorais de quelle façon je pourrais bien m'y prendre, mais il fallait que je le rencontre. C'était devenu l'une de mes priorités. Et puis un jour, alors que je me rendais avec ma mère à l'une de ses sorties, il passa non loin de moi, accompagné d'une dame aux allures encore plus bourgeoises que ma mère, qui devait certainement être la sienne. Toutes deux s'arrêtèrent et se mirent à parler ensemble, comme si elles étaient des amies de longue date, ce qui apparemment était le cas. Bien vite arriva le moment où ces deux femmes décidèrent de me présenter au jeune homme que je regardais avec une pointe de timidité. Une fois que nous connaissions chacun le prénom de l'autre, c'était comme si un poids quitta mes épaules. Après quelques minutes à peine, les deux femmes durent se séparer car elles avaient toutes deux des choses importantes à faire: pour l'une une affaire à régler, pour l'autre un simple rendez-vous visant à prouver le milieu social. Seulement elles se promirent qu'elles se reverraient dans les plus brefs délais, et que Édouard serait également présent lors de la prochaine rencontre. Pendant le reste de la journée, je n'avais pu que penser à une unique chose: la prochaine fois que je verrais à nouveau ce jeune homme si talentueux... et si charmant.

Les années passèrent et les rendez-vous avec ou sans mères se multiplièrent. C'en était à un tel point que j'en étais venue à avoir la certitude que j'éprouvais des sentiments à son égard. Puis vint un moment où nous dûmes nous séparer car il devait se rendre dans un pays étranger pour diriger un fameux orchestre. Je me souviens encore du petit pincement au cœur que j'avais ressenti à cette époque. Seulement il devait s'envoler, tel un oiseau, et moi oisillon, je devais quitter le nid et prendre mon envol en battant seule des ailes, et tenter de trouver un travail. Si seulement je pouvais réaliser mon rêve, monter sur scène en temps qu'actrice véritable. Évidemment, je ne voyais pas de véritable solution apparente au problème posé par les auditions à passer. Ce n'était pas un problème de peur ou d'anxiété face aux juges présents, mais un réel manque de confiance en mes capacités, et surtout en mes talents de comédienne. Après une mûre réflexion, je m'étais quand même décidée à prendre mon courage à deux mains dans le but de tout de même tenter l'expérience d'au minimum une seule audition. Je me souviens d'une phrase que ma mère me disait souvent lorsqu'on allait ensemble au théâtre lorsque j'étais enfant: « Surtout n'oublie jamais tes rêves, et comme ça un jour, c'est toi que je viendrai voir au théâtre. ». Rien que cette phrase était suffisante pour me pousser à aller jusqu'au bout. Mon manque de confiance me fit rater ma première audition, mais baisser les bras n'était pas dans mes projets. J'avais bel et bien décidé de continuer d'enchaîner les auditions jusqu'à ce que j'accède enfin à mon but. Au bout de quelques unes, j'avais réussi à être prise pour le rôle principal d'une pièce de théâtre tragique. C'était mon premier rôle et je dois avouer qu'encore aujourd'hui je me rappelle du texte que j'avais dû apprendre.

Par la suite, nouvelles auditions, demandes de "contrat", nouveaux rôles et nouvelles pièces à jouer se succédèrent dans une certaine continuité. Je passais de plus en plus de temps avec Édouard puisqu'il était présent à chacune des représentations, que ce soit en temps que chef d'orchestre ou en temps que simple spectateur. De toute évidence, les sentiments que je pensais avoir pour lui étaient avérés. Et d'ailleurs il m'était même parvenu le doute du fait qu'il puisse peut-être potentiellement ressentir également quelque chose envers moi, mais ce n'était évidemment qu'une simple supposition tout à fait aléatoire et non véridique, puisqu'il ne s'agissait que d'un questionnement issu de mon imagination. Ou tout du moins c'était ce que je pensais à ce moment là. Car quelques temps plus tard, lorsque mes liens avec Édouard se renforcèrent plus qu'ils ne l'étaient déjà et que nos rendez-vous se faisaient plus longs et un peu plus fréquents, quelques indices me permirent d'affirmer mes soupçons. Les hypothèses devinrent des vérités plus flagrantes à chaque nouveau rendez-vous. Puis vint le temps d'avouer ses sentiments l'un à l'autre. D'un point de vue d'éthique, il était préconisé de laisser l'homme faire ses aveux à la femme, et comme nous étions tout deux issus de bonnes familles, nous ne pouvions dérober à cette règle malheureusement aussi importante qu'embêtante.

Seulement quelques semaines plus tard, il vint à me faire sa déclaration. Je me souviens d'avoir été submergée par un fort sentiment de satisfaction et d'excitation lorsqu'il m'avait dit ces paroles. Après tout, c'était la première fois que quelqu'un éprouvait ce type de sentiments à mon égard. Mais quelques temps après cet aveu, une autre surprise m'attendit. Un soir alors que je rentrais d'une représentation, Édouard se trouvait près de la voiture qui devait me ramener chez moi, tenant un écrin dans sa main. Je me souviendrai de ce soir là pendant toute ma vie. Il avait posé un genou à terre devant moi, ouvrant le petit écrin devant moi et le tendant dans ma direction. Puis quelques mots à peine avaient réussi à me rendre transie de joie: « Veux-tu m'épouser? ». Évidemment, ma réponse avait été positive. Après cela, il fut décidé entre mes parents et les siens de plusieurs choses et détails dont je ne me souviens plus exactement à présent. Puis arriva la date du mariage. Cette journée fut... tellement exceptionnelle, tellement chargée en émotions, en divertissement, que je ne pourrais raconter comment elle s'est déroulée. Mais dans ma tête encore aujourd'hui retentissent les musiques jouées au cours de ce jour mémorable.

Le temps passa, et j'étais maintenant âgée de 25 ans. Cela faisait un an que j'étais mariée et que maintenant tout le monde me connaissait sous le nom de Madame Duval, ou bien simplement Charlotte Duval. J'avais évidemment continué d'être sur scène, même si je savais que bientôt je devrais la quitter pour quelques temps. En effet, j'étais enceinte, d'une petite fille, et de toute évidence je ne pouvais pas rester pendant la totalité du temps sur scène, car que ce soit à cause des nausées ou simplement du besoin de repos je n'avais même pas le droit de me trouver sur scène. Les mois passèrent, et au bout du neuvième mois, le 17 mars 1922, vit le jour une petite fille qu'il fut décidé de nommer Rose. C'était le portrait craché de son père, pour ce que l'on pouvait en voir pour l'instant: quelques cheveux châtains tirant légèrement sur le blond, de beaux yeux d'une couleur bleu foncé, ainsi qu'une peau claire. Cette enfant était devenue notre seul centre d’intérêt, hormis notre travail. Nous voulions tout les deux tellement de choses pour notre fille...

Très rapidement, nous avions engagé une nourrice pour Rose, car nous étions tout deux très pris par le travail. Et puis, comme Édouard m'avait laissé le choix de la personne à qui nous allions confier notre enfant, j'avais tout de suite su à qui j'allais faire appel. Une femme que je connaissais bien, et qui me connaissait tout autant. Il s'agissait de la femme qui avait fait mon éducation lorsque j'étais encore une enfant. Le fait que cette personne se trouve à nouveau dans mon entourage me conférait une certaine joie intérieure, comme un sentiment nostalgique qui s'évanouissait lentement. J'avais une totale confiance en cette femme qui certes avait pris quelques rides, mais n'avait en rien perdu de son caractère fort et attachant. Je n'avais aucun problème de peur quant à la sécurité de ma fille lorsque je partais pour le théâtre, car je savais pertinemment qu'elle se trouvait entre de bonnes mains.

Mais environ un an plus tard arriva le jour qui mit définitivement fin à la vie que je menais alors. C'était en 1923. Un soir alors que je me rendais à pied vers le théâtre pour une première, je me souviens avoir fait un détour inhabituel que je n'arrivais d'ailleurs pas à m'expliquer. J'avais faim, très faim même, pourtant chaque restaurant devant lequel je passais m’écœurait. Puis d'un coup, c'était comme si une sorte de forte chaleur envahissait mon corps et le parcourait, me procurant ainsi un fort sentiment de mal-être. Je n'avais aucune idée de ce qui était en train de m'arriver, mais je ne me sentais vraiment pas comme d'habitude. Comme si je devenais quelqu'un d'autre sans pouvoir m'en empêcher ou même sans pouvoir me contrôler. Je me souviens avoir senti une odeur plus qu'alléchante avant de me diriger dans la direction de cette dernière. C'en est suivi un bain de sang accompagné d'un cri de terreur. Tout était allé tellement vite... Je me trouvais là, couverte de sang, en ayant encore les lèvres recouvertes. Un homme se trouvait devant moi, sans vie, le cou et le visage recouvert de son propre sang. Je l'avais tué, par réflexe? Non... Par pulsion, par envie, par... faim. Je m'étais nourrie de son sang... Comment cela était-ce possible? Je n'en avais absolument aucune idée.. Mais je savais seulement une chose: j'étais devenue un danger pour ma famille. J'avais d'abord voulu attendre, mais je m'étais bien vite ravisée. Je ne devais pas penser pour moi, pour mon propre bien, mais pour celui de ma fille, de mon mari.

Sans attendre, je fis demi-tour dans le but de retourner chez moi. Édouard était parti, Rose était au lit, la nourrice était à la cuisine. J'étais montée directement et discrètement dans ma chambre, prenant un sac de voyage et les choses les plus essentielles que j'avais en ma possession: quelques livres, des vêtements, quelques accessoires et autres objets qui m'étaient précieux. Suite à cela, je m'étais rendue dans la chambre de ma petite fille sans faire le moindre bruit, dans le but de la voir une dernière fois avant de devoir partir. Je prenais le premier bateau du lendemain en direction du nouveau continent. L’Amérique... D'après ce qu'on disait par rapport à cet endroit, c'était le meilleur endroit pour recommencer sa vie.

Une fois là-bas, j'ai appris à vivre seule, en m'adaptant aux changements que j'avais subi. J'ai vite constaté que je ne pouvais plus sortir lorsque le soleil était présent, et que le moindre rayon me conférait une grande douleur. Mais ce n'est qu'après environ 5 ans que j'ai compris une chose. Je ne vieillissais plus... Je ne savais pas ce que j'étais devenue, mais il fallait pourtant que je découvre ça au plus vite. J'avais arrêté de créer des liens avec des personnes, car le fait de savoir que je les perdrai comme j'ai perdu ma famille ne m'enchantait guère. Ce n'est que quelques années plus tard que j'ai découvert que j'étais une mutante. J'étais immortelle, j'avais une force physique supérieure, mais en contrepartie, le soleil était la seule chose qui pouvait me tuer, hormis le démembrement, ce qui était une chose pénalisante en soi car j'étais condamnée à vivre de nuit. Et d'un autre côté, j'étais obligée de me nourrir de sang humain, car la nourriture normale ne pouvait combler ma faim et me semblait réellement fade.

Aux jours d'aujourd'hui, je me suis totalement habituée à ma vie, et cela ne me pose plus aucun problème, hormis le fait que, parfois, à certains moments, des élans de nostalgie m'envahissent lorsque quelque chose ou quelque évènement interfère dans ma vie et me rappelle ma vie d'avant... Mais un conseil... si une nuit vous me croisez dans une rue... ne me cherchez pas, ou bien je serai la dernière personne que vous aurez vu vivante.


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▬ Prénom/Pseudo ; Manon
▬ Où avez vous connu le Forum ; Vous vous posez vraiment la question? En temps que fondatrice...
▬ Première Impression ; Très bonne évidemment
▬ Raisons de l'inscription ; Création du forum, ça compte?
▬ Présence sur le forum ; 6.5/7
▬ Double compte ; Oui [ _ ] // Non [ X ]



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