X-men-Submission
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C'est bientôt le moment de se soulever. Nous sommes restés dans l'ombre trop longtemps. L'avenir, c'est les humains... ou les mutants ?
 
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 L'hopital [Solo]

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AuteurMessage
Zafura
Mutant Indépendant de Classe 6
Zafura


Messages : 65
Date d'inscription : 27/05/2011
Localisation : Derrière toi, prêt à te tuer

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MessageSujet: L'hopital [Solo]   L'hopital [Solo] Icon_minitimeSam 3 Déc - 7:07

Les ténèbres font soudainement place à la lumière, aveuglante. Je cligne des yeux, des étoiles dansent. Un visage se penche au dessus du miens. C'est un homme, je le sais grâce à sa voix. Il parle, je ne comprends pas. Un masque blanc recouvre sa bouche, et une veste médicale lui sert de vêtement. Deux autres médecins s'approchent, intéressé. Ils me regardent sous différentes coutures, et écrivent sur un bout de papier leurs observations. J'ai un soudain haut le cœur et manque de peu de vomir sur le sol carrelé. Un signal sonore, et une porte s'ouvre. Je ne reconnais personne, mais je vois à leurs visages qu'ils ne me veulent pas du bien.

Je ne me souviens que de très peu de chose. Après avoir été embarqué dans le fourgon, on m'a forcé à boire un liquide nauséabond. J'ai hurlé de douleur alors qu'il ravageait mes entrailles, puis plus rien. Le vide le plus absolu. Jusqu'à mon réveil, je ne sais combien de temps s'est écoulé. Une heure, une journée, une semaine... Pas la moindre idée. Je vois une aiguille s'approcher de ma peau, et cette dernière devient alors noir comme l'obsidienne, ma mutation me protégeant de cette agression. Ils sourient, et marmonnent deux trois choses. J'entends des mots comme "gènes" ou bien "sujet". Je ne suis pas encore bien réveillé, mais je comprend ce qu'ils veulent. Récupérer mes gènes pour utiliser mon don. Peut être comme arme. Mais je ne peux laisser mon secret être dévoilé. Si l'Agence Anti Mutant venait à le savoir, je ne donne pas cher de ma peau. Ils sont une des rares agences que je crains. Il faut que je m'enfuie, au mépris de leurs vies.

Je commence à me débattre, mais je suis trop bien sanglé. Mes bras sont plaqués sur le cuir bleuâtre de la table d'opération, ma peau se collant à cause de la transpiration. Pareil pour mes pieds, je suis une bête en cage. Je suis à leur merci. Mais je ne compte pas abandonner pour aussi peu. Une idée germe dans ma tête, une idée violente et sadique. Du sang va bientôt maculer les murs. Je me mets à marmonner à voix basse, et très rapidement quelqu'un perçoit ce faible murmure. Piqué par la curiosité, il s'approche de moi, de plus en plus près. Je parle moins fort, et il rapproche toujours plus son visage de moi. Il n'est qu'à quelques centimètres. Je tends ma tête en avant d'un coup, et lui arrache l'oreille avec les dents. Je recrache le lambeau de chair ensanglanté plus loin. Je souris en le voyant à terre, la main sur l'amalgame sanglant qui était auparavant son oreille. Il hurle, gémis, se lamente. Une tempête de coup se déchaîne bientôt sur moi, et en réponse à cette agression mon corps se recouvre d'écailles protectrices. Progressivement, elles se propagent sur tout mon corps. C'est exactement ce que j'attendais. Lorsqu'elles parviennent à mes poignets, les sangles les retenant sont déchirées sur le coup, me libérant. Mes jambes ne tardent pas à suivre, et je me lève d'un bond. Les quelques médecins dans la salle tentent de prendre leurs jambes à leur coup. Je m'empare d'un scalpel, et le lance en direction d'un des fuyard. Grâce à mes années d'entraînement lors de ma jeunesse, il vole parfaitement droit avant que sa lame ne s'encastre dans la tendre chair du cou. Je me retourne et vois un homme qui tente de se cacher dans un coin. Je bondis au dessus de la table vers lui, et l'agrippe par le col. Je lui brise le nez d'un violent coup de boule, puis le plaque contre un mur. J'agrippe sa tête avec les deux mains, et pose mes doigt sur ses yeux.

Je me mets alors à appuyer, lentement, sentant les tendres pupilles s'enfoncer. Un claquement, elles viennent d'exploser sous la pression, les larmes deviennent du sang. Je rentre totalement mes doigts dans ses orbites, puis ressort violemment ma main pour lui attraper l'arrière du visage. Je le retourne et lui brise la face contre le mur blanc. Trois fois, il hurle à la mort. Trois fois, je le frappe. Du tranchant de la main je lui frappe la gorge. Il ne peut plus respirer, il suffoque. J'attrape un ciseau de chirurgien, et le plante dans son front. Il s'effondre avec une expression de terreur gravée sur le visage. Je suis un monstre, je ne me contrôle plus.

Je sors de la salle, je pars en courant. Il n'y a plus personne dans les couloirs. C'est grâce à ce silence que je parviens à entendre un bruit de verre cassé. Je me retourne à temps pour voir un groupe d'homme identique à celui qui m'avait pris d'assaut sur le toit de l'immeuble. Ils braquent leurs M4A1 sur moi, les points rouge de leur visée laser braquée sur mon front. Je me jette à terre à peine une seconde avant que la première rafale ne frappe le mur derrière moi. Je me relève, me mets derrière un angle de mur et m'empare d'un chariot de service. Dessus, quelques serviettes, une seringue et des cachets. Sûrement pour un patient plus "coopérant". Je le déplace lentement devant moi, puis attend. Leurs pas se rapprochent de moi lentement. Sûrement. Je ne les laisserais pas me toucher n'y m'avoir une nouvelle fois. Ils sont presque là, je vois leurs reflet dans un éclat de verre cassé. Ils ne sont que quatre dans cette escouade, mais d'autres doivent déjà accourir.

Ils sont là. Je pousse le chariot vers eux, en déséquilibrant deux. Ils tombent, et une arme est lâchée. Je me jette dessus comme un animal affamé sur un morceau de viande. Je m'en empare et la braque sur le soldat le plus proche. Deux rafales le réduisent au silence. Je pivote sur moi même, la crosse levée, et frappe en plein visage un second. Les verres de ses lunettes de protections se fendent dans un crissement aigu. Sans cri, il s'effondre, une balle en plein front. Un des hommes à terre s'est relevé, l'autre tente de se libérer du chariot qui lui est tombé dessus. Je saute sur celui debout et lui arrache de son holster son pistolet Kimber SWAT. Une balle dans la jambe, une autre dans le bras, finalement je lui "clou le bec". D'une balle. Son coéquipier à terre ne tarde pas à le rejoindre dans l'au delà. Je leurs fais les poches rapidement, prenant toute les armes à munitions disponibles, puis part en courant vers la sortie.

Je ne sais combien de temps je cours. Je parviens à esquiver les escouade la plupart du temps, mais une fois arrivé devant la porte de sortie je vois plus de vingt hommes en faction. Par la fenêtre je parviens à discerner dehors. Il n'y a personne en renfort. Tout les hommes disponibles sont dans le bâtiment. Je vais donc devoir nettoyer la zone pour forcer ceux en faction à venir sur mon "terrain de chasse". Le destin vient de marquer leurs vies de la croix rouge de la mort. Et je suis son envoyé.

Je remonte les escaliers lentement, et commence mon pèlerinage dans ce lieu de mort. Je ne sais pas combien d'hommes il y a ici, mais je sais comment les attirer. J'enclenche un nouveau chargeur dans le M4A1, puis commence à tirer à rafale courte, imitant ainsi les tirs lors d'un échange de coup de feu. J'entends alors les étages supérieurs résonner des éclats de voix alors que chaque équipe se rends sur les lieux. Je parviens à entendre "Equipe 4" aussi en déduisis-je qu'il y avait au moins 4 escouade. J'en avais déjà descendu une, ce qui faisais encore minimum 12 hommes à descendre. Simple. Je m'embusque dans un cul de sac, et place bon nombre de barricade de fortune devant moi afin d'avoir de bons couverts. A peine j'eus finis qu'un premier groupe arrive sur les lieux. Une première rafale de mon fusil mitrailleur en élimine un, forçant les autres à se mettre à couvert. Je lance alors un fumigène dans le couloir, suivi de près par deux grenades. Leur arrivée est couverte par la fumée, aussi elles prélèvent un lourd tribut lors de leurs explosions. J'entends deux choc distincts. Deux corps criblés d'éclats viennent de rejoindre le sinistre chemin de la morgue. Le survivant se terre, n'osant pas progresser malgré la fumée. Ce n'est que lorsqu'un second groupe arrive qu'il se décide à sortir de sa cachette. Mauvais choix tactique. Il sors le canon de son fusil de l'angle du mur, et penche la tête pour voir. Une seule détonation, et il s'effondre, les yeux braqués vers son front tâché de sang.

Je range dans mon dos le M4A1, ne prenant pas le temps de le recharger, et prend ma MP5. Je vois deux hommes, je tue deux hommes. C'est à leur tour de lancer un fumigène. Je m'allonge derrière mes barricades alors qu'un déluge de tir crible la zone d'éclats mortels. Ils se rapprochent trop vite. Je tir au jugé, posant le canon de mon arme sur une chaise renversée pour plus de stabilité. Ils cernent un peu mieux l'endroit où je me terre et chaque nouvelle balle est plus proche de moi que la précédente. A cette distance, je vais pouvoir faire usage d'une autre arme que j'ai récupéré tout à l'heure. Seul le cliquetis du mécanisme à pompe prévient les soldats du danger qui arrive. Je me lève d'un bond et tir sur l'amas indistinct de forme noirs. La chevrotine les massacre, c'est un véritable déluge de plomb calibre 12 qui s'abat sur eux. A cette distance, il n'y a pas un survivant.

Je me décide de sortir de ma cachette pour aller débusquer les derniers après trois minutes d'attente. Je cours, bifurque à droite, ouvre d'une balle une porte verrouillée qui donne sur un grand escalier en colimaçon qui monte tout en haut du building. C'est alors que je vois le faisceau lumineux de quatre torches. Les voilà. Je monte mon arme au niveau de mon œil, et place la réticule de visée devant. Je suit leurs mouvements avec mon arme afin de profiter de la moindre occasion pour les abattre. Et cette dernière arrive. Se penchant par dessus la balustrade, un homme scrute le contrebas. Je ne sais pas pourquoi il fait cela, et lui même ne doit pas le savoir. Le destin doit avoir forcé son acte, pour le sceller. Je tir, il se raidit et bascule dans le vide insondable. Son corps fais une chute mortelle avant de se fracasser en contrebas dans un bruit de cauchemar. J'élimine rapidement ses coéquipiers, retourne à l'entrée. Comme prévu, un groupe est parti, laissant une dizaine de garde.

Dans un tel cas, il ne faut pas foncer tête baissée. Aussi près les uns des autres, un explosif à toute ses chances d'en tuer quelques uns. Je dégoupille donc une grenade et la lance sur le palier. Je ne vois rien, couché derrière une table. Le sol tremble, de la poussière s'élève, et un trou gros comme mon poing se forme devant mes yeux. Un second, un peu plus bas. Tous précédés par un claquement. Apparemment il y a au moins un survivant. Je me relève, dégaine un couteau de combat. Il est proche, très proche. Proche de moi, proche de sa mort. Je tente de le lui loger dans les côtes, il esquive d'un pas sur le côté et me frappe de sa crosse au ventre. Je ne sens rien, mon corps vient de me protéger. Sa stupeur est trop longue, et il meurt lui aussi. Je ne vois que des corps étalés dans la salle. Juste avant de partir, j'aperçois une caisse déchirée. Je l'ouvre, regarde son contenu. La chance est avec moi. Tout mon équipement, mon arsenal de crochets, mes M1911, mes Ninjato, bref, tout mon équipement. Sans me faire prier je le pris, enfile mon costard, resserre ma cravate avec mes mains gantées. Je souris, chose rare. Qu'il est bon de tout retrouver. Je charge toute mes armes, jette celle que j'avais du voler, puis sort de l'hôpital. On ne peut pas me capturer si facilement. Je dois retrouver les scientifiques qui se sont enfui. Sans un bruit je me fond dans la foule, mon esprit envahit d'idée de meurtre. Ils en ont trop vu...
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