X-men-Submission
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C'est bientôt le moment de se soulever. Nous sommes restés dans l'ombre trop longtemps. L'avenir, c'est les humains... ou les mutants ?
 
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 Un contrat comme un autre [Solo]

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Zafura
Mutant Indépendant de Classe 6
Zafura


Messages : 65
Date d'inscription : 27/05/2011
Localisation : Derrière toi, prêt à te tuer

Un contrat comme un autre [Solo] Empty
MessageSujet: Un contrat comme un autre [Solo]   Un contrat comme un autre [Solo] Icon_minitimeMer 3 Aoû - 1:46

Le soleil, à son zénith à cette heure de la journée, éclairait fortement les alentours, chauffant les murs en vieille pierre tout comme la peau des habitants pour la plupart habitué à ce climat. Quelques rares nuages moutonneux nageaient paisiblement dans l'étendue azurée de ce ciel si bleu. Le chant des grillons était comme une mélodie de bienvenue, auquel peu de personne ne prêtait attention. Bien sur, comparé aux Suzumushi japonais, leur chant n'était rien, ces petits animaux ne pouvant rivaliser en beauté avec le doux chant de clochette des Suzumushi. Là où j'habitais autrefois, il y avait chaque été la douce ballade de ces insectes pour accompagner nos moindre faits et gestes.

D'un pas assuré, j'avançais dans cette petite ruelle d'une ville au nord de la Sicile. Je pouvais apercevoir loin devant moi les contreforts du mont Madonies, immobile dans l'air brûlant du midi. Peu habitué à une telle chaleur, je suais à grosse goutte, mais mon visage ne laissait pas paraître mon inconfort, arborant mon traditionnel masque impassible. Les bras contre le corps, ni tendus ni ballant, je bifurquais vers la droite, atterrissant dans un cul-de-sac. Tout au bout se tenait deux hommes habillés tout de noir, en costard, avec à la ceinture un holster. Je pouvais discerner le manche d'un Python sous les plis de leur veste. D'un pas calme, je m'avançais vers eux, et m'arrêtais net lorsqu'ils levèrent la main à l'unisson, comme deux machines programmée pour une seule et unique tâche. Je levais les deux bras et les posais sur ma tête en signe de bonne volonté. Celui de droite s'avança vers moi alors que l'autre posais sa main sur le manche de son pistolet.

A peine le garde eut-il posé ses mains sur moi pour me fouiller que je lui collais un magnifique uppercut dans le menton. Un craquement sec, sa mâchoire se brise. Sans perdre une seconde je dégaine mes deux M1911 déjà équipé de leur silencieux et je tire sur le garde qui vient tout juste de me mettre en joue avec son Python. Avant qu'il ne puisse appuyer sur la détente et ainsi rameuter tout le monde aux alentours, une balle le cueille au niveau du front. Une gerbe de sang et de cervelle éclabousse le mur derrière lui alors que son corps chute violemment en arrière dans un bruit glauque. L'autre s'est relevé et se jette sur moi, un couteau en main. Deux tirs, un dans le torse, juste au dessus du cœur, l'autre dans la gorge, le réduisent au silence. Je range mes deux armes et m'avance vers le corps le plus près. Il n'est pas encore mort et me regarde agonisant.

-Connard. Crist.....Cristoforo te butera. Il va pas te laisser comme ça...

Il tousse et un morceau de chair sanguinolente sort de sa bouche.

-Va pas te laisser....fouler du pied...son terri...

Il expire, le poing crispé de douleur et de haine. Sans ressentir ni pitié ni remords, je prends son corps et le tire vers une benne à ordure non loin. Je soulève son couvercle et hisse l'homme sur mon épaule avant de le jeter dans son tombeau putride. Je fais deux même pour le second, puis ouvre la porte qu'ils protégeaient. Immédiatement, une odeur de renfermé et de cigarette m'assaille. Deux hommes se lèvent, laissant leur partie de carte là où elle en était, avant de passer leur main dans leur costard. Je m'avance vers eux en levant les mains, l'air détendu et sûr de moi.

-Calme les gars, je suis réglo. Je viens acheter des armes à Cristoforo.

Les deux se regardèrent un instant avant de répondre, méfiant. Ils n'avaient visiblement pas confiance en moi et firent mine de ne pas comprendre ce que je voulais dire.

-Vois pas de quoi tu parles. Le patron vend des voitures, rien d'autres.

-N'essayez pas de m'embrouiller. Je sais très bien qu'il détient tout le marché de l'armement de cette ville ainsi que des alentours. J'ai pu voir de mes propres yeux la qualité de ses armes, aussi je voudrais m'en acheter quelques unes.

Encore un regard, puis le plus grand des deux, un homme d'une trentaine d'année, mal rasé, me fait signe de le suivre. Satisfait, je retire mes mains de sur ma tête, lâchant le pommeau de mes Ninjato que j'avais empoigné en cas d'accrochage. Heureusement que ces gardes sont stupides. S'ils avaient eu l'idée de regarder dehors, ils auraient tout de suite aperçu le sang et l'absence des deux gardes. Mais non, ils ont décidé de faire confiance à un inconnu. Quelle erreur ! Ils n'auraient pas le temps de la regretter.

Je me remémorais l'objectif de mon contrat alors que j'avançais dans un dédale de couloir sombre et humide. J'avais reçu trois jours plus tôt une demande d'assassinat. Je devais abattre le chef d'un réseau d'armement clandestin qui régnait sur toute une partie de la Sicile, afin de permettre à mon client de lui ravir sa place de numéro un en armement. Dans les détails de la mission, il avait bien précisé qu'il voulait que j'attaque directement son repère pour ne laisser en vie aucun de ses proches associés et garde du corps. Tout son réseau devait disparaître avec lui, il ne devait pas y avoir de candidat à sa succession. D'après mes informateurs, il se tenait aujourd'hui une importante réunion avec tout ses principaux collaborateurs. J'avais saisi l'occasion et était parti à l'assaut de sa base.

Je n'appréciais pas particulièrement la requête de mon client. J'aurais préféré l'attendre, mon L96A1 à la main, pour le tuer d'une seul balle au moment où il serait le plus vulnérable. Mais je n'avais pas trop à me plaindre, le tarif pour cette mission était le double de celui habituel.

Enfin, je débouchais dans une vaste salle aux murs d'une pâleur maladive. Assis sur une chaise en bois sombre, Cristoforo fumait un cigare tout en lisant du coin de l'œil un document. Manifestement, ce dernier ne contenait pas de bonne nouvelle car il le froissa et le lança rageusement dans une cheminée placée sur le mur à sa droite. Puis, il daigna reporter son attention sur moi, posant ses deux coudes sur la table sans prendre la peine de retirer le cigare de sa bouche.

-Qu'est ce que tu me veux ?

D'un ton neutre, je répondis à cette question.

-Acheter des armes. Je sais que tu en possède, et de bonne qualité.

Il me défia du regard, essayant de déjouer une manipulation ou un mensonge, mais il ne se heurta qu'à des yeux froid, sans une once de doute ou d'hésitation. Pensant, à tort, que je disais la vérité, il fit un signe à un de ses garde du corps, qui partit dans une pièce adjacente. Quelques minutes plus tard, il revint avec plusieurs caisses en métal argenté. Il les posa sur le sol à bonne distance de moi et les ouvrit une par une, me dévoilant une formidable quantité d'armes et de munitions. Des AK-47, des M16, des Uzi, des MP5K, mais aussi des fusil à pompe avec des redoutables SPAS-12 et quelques Stakeout. La seule mitrailleuse était une HK21, en parfait état, entouré d'une réserve confortable de munition. Le nombre de pistolet était étonnamment faible, à peine quelques Makarov et deux-trois Python. Mais ce qui attira mon regard au premier coup d'œil, ce fut un China Lake en parfait état. Ce lance-grenade à pompe disposait de quatre coups par recharge, une portée non négligeable et des projectiles de dimension 40x46 mm, explosif bien entendu. Entre de bonnes mains, il pouvait faire un ravage.

-Pas mal, je comprend pourquoi vous êtes si connu...

-Bon, tu veux quoi ? J'ai pas que ça à faire moi, j'ai une réunion importante.

Soudain, je me rendis compte qu'aucun de ses associés. Tendant l'oreille, je parvins à entendre quelques sons étouffés dans une salle à côté. Voilà où ils se terraient. Je disposais à présent de toute les informations nécessaire, je pouvais commencer l'élimination.

-Ne vous inquiétez pas, vous aurez l'éternité pour discuter avec vos associés. Une éternité en Enfer.

Sans perdre une seconde, je dégainais mes deux M1911 que j'avais pris le soin de recharger avant de m'introduire ici. Dans un réflexe qui lui sauva la vie, il se jeta à terre, évitant ainsi les deux tirs qui lui étaient destiné. Je me penchais en avant et tendis mes bras en arrière. Mes doigts se tendirent, et dans une flexion appuyèrent sur la détente. Deux autres claquements secs retentirent, et mes deux escorteurs s'effondrèrent dans une mare de sang. Pendant ce temps, le petit groupe de garde dans la salle avait eu le temps de se ressaisir et de dégainer tout leur arsenal. Plusieurs se jetèrent sur les armes par terre, et rapidement toute la pièce devint un véritable enfer. Les tirs fusaient autour de moi, arrachant de gros pans du mur de pierre dans une explosion apocalyptique. Les éclats venaient frapper le sol comme une pluie de violence pure.

Je courais, bondissant dans tout les sens afin d'éviter un maximum de balle. Lorsque certaines d'entre elle me percutaient, ma peau se recouvrait d'écailles aussi dur que le métal, me protégeant de la mort aussi souvent que j'étais touché. A travers ce déluge, je délivrais la mort à mes ennemis tout en me déplaçant vers Cristoforo, qui tentait vainement de rejoindre ses associés. Je courus vers le bureau, faisant fi de l'homme qui se tenait devant moi, deux Uzi en main. Sans lâcher mes armes je dégainais un de mes Ninjato et décapitais proprement l'humain dans une gerbe macabre. Allongé par terre, Cristoforo tremblait de tout ses membres dans sa vaine tentative de fuite. Atterrissant sur son dos, je lui plaçais un coup de pied dans les côtes qui le fit se retourner. Je voulais qu'il voit sa mort, qu'il voit la sensation qu'on subit ses victimes. Dans un rictus malveillant, il pris alors un Makarov qui pendait à sa ceinture. Me mis en joue.

-Alors, là on fait moins le malin ?

Il tira, en plein dans ma tête. Quelle ne fut pas sa surprise de voir la balle retomber à terre, tordue, et moi intacte, ma peau reprenant sa couleur naturelle alors que l'armure se résorbait. Je me craquais la nuque d'un vif mouvement sur le côté, souris sadiquement, puis d'une balle le descendis sans autre forme de procès. Un silence de mort s'abattit sur la pièce, juste interrompu par des bruits de voix dans la pièce à côté. Apparemment ils se demandaient ce qui venait de se passer mais n'osait pas bouger. Deux vois plus rude s'élevèrent, sûrement des gardes chargés à la fois de leur sécurité et de les surveiller. Car il est vrai que dans le milieu, les coups foireux sont monnaie courante. Je jetais un coup d'œil à travers la serrure, observant le positionnement des différentes personnes présentes. Je dénombrais quatre garde, un dans chaque coin, ainsi que onze homme en costard. Certains étaient venu seuls, d'autre avaient un homme de main derrière eux, prêt à accomplir la moindre de leur volonté. Servile créature au service d'une ordure. J'allais bientôt en finir avec eux. Ouvrant la porte à la volée, je surgis dans la pièce, mes M1911 en mains. Les deux coins les plus proches de moi se virent aussitôt tâché de sang et de cervelle alors qu'à l'opposée tout les hommes armés me mettaient en joue avant de tirer. Hormis les deux gardes encore vivants à la solde de Cristoforo, qui détenait des AK-47 rutilante, le reste de l'assemblée ne disposait que de misérable pistolet. Je devais procéder par ordre de priorité, éliminant les menaces supérieurs en priorité. La seule sortie se situait dans mon dos aussi les risques de fuite étaient bien réduits. Je tirais deux salves, parvenant à tuer un homme et à en blesser un autre au bras, puis me jetais au sol pour esquiver une rafale tirée horizontalement. J'en profitais pour appuyer sur le dispositif qui relâcha les cartouches de munitions vide, puis en inséra deux nouvelles dans un cliquetis inaudible. Me relevant d'un bond, je brisais la nuque d'un fuyard avant d'en tuer deux autres au tir. Le nombre d'adversaire diminuait à vue d'œil.

Debout sur la table, je me mis à courir vers les deux combattants les mieux armés, les bras tendus vers eux, les doigts crispés sur mes armes. Le feu de la mort résonnait et fusait. Le sang coulait. Plus qu'un garde vivant. Bondissant comme un ninja, j'atterris devant son nez. Je posais le canon de mon arme sur son menton et appuyais de nouveau sur la détente. Un geyser de sang éclaboussa les alentours, tâchant mon costard de liquide vermeil. Je sentis alors les projectiles dans mon dos, ricochant sur ma peau en écaille. Lorsque je fis volte face, la stupeur se lisait sur le visage des survivants.

-Il... Il n'est pas humain.

Le petit homme au ventre gonflé qui venait de dire ça reçut à son tir le châtiment de la mort. La panique envahit la salle, tous essayant de s'enfuir. Je me contentais de viser la porte, et dès que quelqu'un tentait de la franchir je le tuais sans remord. Remarquant cette manœuvre, deux gardes tentèrent de m'attaquer par le flanc. Rengainait mes M1911, je leur coupais proprement la tête d'un simple revers de mes Ninjato. Il restait seulement trois hommes paniqués, tétanisés par l'horreur de la scène, ainsi que deux gardes. Ces derniers avaient lâchés leurs armes pour essayer de fuir plus vite. Deux claquements secs, et leurs corps vinrent se rajouter à la pile étendue dans la pièce. Faisant face aux trois derniers, je les toisais avec dégoût. Toute cette puissance, toute cette cruauté, tout ce pouvoir entre les mains de créatures aussi faiblardes et craintives. Écœurant. L'un d'entre eux pris la parole d'un ton angoissé.

-Qu'est ce que vous nous voulez ? On peut vous donner de l'argent, beaucoup d'argent. A moins que vous ne soyez là pour les armes. Dans ce cas, servez vous, on en a pas besoin. Mais par pitié laissez nous en v...

Un nouveau corps inerte. Les deux derniers se virent proprement décapités. Au moment de partir, je renversai de l'essence dans la pièce en pierre et claquais une allumette. Les flammes grandirent immédiatement, effaçant toute trace de mon méfait. Une mission de plus réglée sans encombre... Un contrat comme un autre...
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