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C'est bientôt le moment de se soulever. Nous sommes restés dans l'ombre trop longtemps. L'avenir, c'est les humains... ou les mutants ?
 
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 Un piège... [Solo]

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AuteurMessage
Zafura
Mutant Indépendant de Classe 6
Zafura


Messages : 65
Date d'inscription : 27/05/2011
Localisation : Derrière toi, prêt à te tuer

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MessageSujet: Un piège... [Solo]   Un piège... [Solo] Icon_minitimeVen 11 Nov - 6:58

Posté sur le toit d'un immeuble, j'attends patiemment d'apercevoir ma cible. Mon L96A1 est posé sur on trépied, braqué vers la longue avenue. Je sais que dans moins de cinq minutes un convoi de cinq voitures va apparaître à l'angle Nord de cette rue. A l'heure qu'il est l'autre côté de la rue est bondé, ce qui les empêchera de prendre la fuite. Je préfère d'habitude éliminer mes cibles sans dommage collatéraux, mais il se trouve que le seul moment où je pourrais avoir l'occasion de le tuer est ce déplacement. Vitre et pare brise en verre sécurit renforcé pour tenir le choc face aux balles, tôles aussi résistante. Mais je suis parvenu à faire changer les pneus, en soudoyant un garagiste. Il ne sait pas que j'ai piégé l'intérieur des nouveaux pneus avec un dispositif explosif. Dès que j'apercevrais le convoi, une simple pression sur le bouton fera exploser les cinq voitures d'un coup, du moins détruira leurs pneus. J'abattrais les survivants avant qu'ils ne puissent réagir, puis m'enfuirais sans être repéré. J'ai pris soin de me mettre face au soleil, pour ne pas projeter mon ombre ni avoir de reflet dérangeant. Vu l'angle de tir que je vais adopter, je ne risque pas d'être ébloui. Comme d'habitude, tout est parfait. Une élimination pour une fois brutale, mais je n'ai pas d'autre choix.

Shinuma, 47 ans, patron de Tsokushima, une riche firme de téléphonie mobile. Je ne sais pas pourquoi je dois le tuer, je sais juste que l'argent est déjà empoché. Je ne peux pas faire demi tour, et ne veux pas le faire. Comme d'habitude, j'honore mon contrat du début à la fin. Concernant ses habitudes et son caractère, j'ai eu toute les peines du monde à pouvoir prévoir ses plans. Il est assez paranoïaque et ne sort de chez lui qu'en de très rares occasions. Un dispositif anti intrus ultra performant le protège de toute agression. Lorsqu'il n'est pas chez lui il travaille dans son bureau, lui aussi sécurisé au plus haut point. Je n'avais donc trouvé comme opportunité que ce déplacement d'affaire pour l'expédier dans l'autre monde.

Je suis assez nerveux, car peu adepte de méthodes aussi imprécises. Tout faire exploser est convenable pour un amateur, mais je suis un des plus grand chasseur de prime du milieu, réputé pour ma discrétion et mon sang-froid. Et aujourd'hui je suis en train de briser ces deux réputations. Je crains que les contrats manquent pendant un peu de temps, mais je ne peux pas refuser ce travail. D'un geste machinal je regarde le chargeur de mon arme, vérifiant les balles. Tout est fin prêt, le cataclysme va s'abattre.

Un bruit de pneu, je vois le convoi qui pivote au bout de l'avenue. De là où je suis j'ai un point de vue idéal. Plus que quelques mètres, et la route rétrécit. Ils sont bloqués. Les voitures avancent lentement, trop lentement à mon goût. Je regarde dans mon viseur. Je peux presque voir le visage des hommes au volant. J'agrippe le détonateur, et sans hésiter enfonce le bouton. Toute les voitures bondissent alors dans les airs dans une terrible explosion. L'une d'entre elle s'écrase sur une Toyota de l'autre côté de la route, tuant les passagers des deux véhicules. Un lampadaire sectionne proprement en deux un autre véhicule, projetant dans les airs une tête coupées. Les deux morceaux métalliques tourbillonnent avant de faucher deux piétons. Un autre véhicule dérape et part en tonneau, poussant les débris des autres transports. Je passe alors mon œil dans le viseur, prêt à finir le travail. Une exclamation manque de m'échapper. Je regarde les corps démembrés. Tous baillonés, les mains attachées aux volants. En quelques secondes je comprends le pot au rose en voyant, sous les costards déchirés le orange malsain des tenues de prisonnier. J'ai été piégé. Les hommes que je devais tuer ont eu vent, je ne sais comment, de mon attaque et ont placés des prisonniers comme appâts. Ils doivent déjà être en route pour m'arrêter.

Comme réponse à cette exclamation j'entends la porte derrière moi qui donne sur le toit s'ouvrir violemment. Des voix, je me retourne en prenant mon fusil de précision. Une trentaine d'hommes en armes prennent position sur le toit, leurs armes braquées sur moi. Pas même de sommations, ils se mettent à tirer. Aussitôt je sens l'adrénaline dans mon corps se déverser. Je me jette à terre, tire au jugé avec mon fusil. Un homme s'effondre dans les escaliers, le crâne percé de part en part. Je court, je range mon arme dans son étui et dégaine mes deux M1911 avant de recommencer à tirer en rafale pour me couvrir. Des éclats de bétons volent tout autour de moi. Une cheminée me sert de couvert temporaire. Je sort ma tête, mes deux armes vers mes ennemis. Trois mort de plus, je retourne à couvert. Ils ont pris positions un peu partout sur le toit. Il y en a quatre derrière les antennes, huit dans le petit bâtiment qui mène vers les escaliers, onze derrière les quelques cheminées. Les trois derniers sont derrière les escaliers, et font un tir de couverture constants. Gilet pare balles, casque, lunettes de protection. Des professionnels. Ils doivent être en train de progresser sous le couvert de leurs alliés. Si je n'agis pas vite je vais être bloqué. Je n'ai bien sur pas peur de prendre une balle, mais être capturé peut devenir plus catastrophique. Un choc pourrait dévoiler mes pouvoirs, et je ne donne pas cher de ma peau si l'agence anti-mutant apprend mon existence.

Il faut partir, et vite. Je sort soudain du couvert, tirant sans sommation vers mes nombreux adversaires. La plupart ds balles vont frapper des obstacles, mais l'une d'entre elle parvient à toucher un homme derrière les antennes. Dans les poumons, il lui reste peu de temps à vivre. Je vois le bord du toit arriver vers moi à toute vitesse. L'autre bâtiment est loin, mais pas impossible à atteindre. Je plie les jambes, et me propulse de toute mes forces dans les airs. Le son de toute chose devient le son de l'air sifflant dans mes oreilles. Le bord du toit s'approche de plus en plus. Je suis confiant. Je vais y parvenir. Mais je me trompe. Je m'écrase sur le rebord, rebondissant violemment lorsque mon corps se transforme en caoutchouc pour me protéger. Je chute, mon corps ne change pas de consistance. Les balles fusent autour de moi sans me toucher. Soudain je sens quelque chose de dur sous moi, le sol vient de me percuter. Je suis projeté dans les airs avant de réaterrir. Sans perdre une seconde, j'ouvre la portière d'une voiture et en expulse son occupant. Une liasse de billet s'écrase à côté de lui, afin qu'il puisse se racheter une nouvelle voiture.

J'écrase la pédale d'accélération et le véhicule bondit en avant. Regardant dans le rétroviseur je vois déjà deux fourgons blindé se jeter à ma poursuite. Quelques secondes plus tard le pare brise arrière explose en millier de morceau, et une balle vient se ficher dans le siège à côté de moi. Ce n'est que la première, rapidement suivie par des centaines d'autres. Je zigzague entre les voitures, et le chaos commence à se déchaîner autour de moi. Touchée par une balle une conductrice perds le contrôle de son véhicule qui vient s'encastrer dans un autre. Les deux traversent les voies avant de se stopper de l'autre côté. Ne pouvant freiner assez rapidement un camion écrase les épaves dans une explosion monumentale. Son chargement, hautement explosif, s'embrase et devient rapidement une gigantesque boule de feu embrasant le ciel azur.

J'ignore le cataclysme, je roule, j'accélère, je m'accroche à ma survie. Ils me suivent toujours. Je sais alors que je suis condamné. Au coin de la rue apparaît un hélicoptère. Sa porte latérale s'ouvre alors et un homme en sort, les mains posées sur une mitrailleuse lourde aux proportions impressionnantes. Elle se met alors à tourner, le béton et l'asphalte se brisant en milliers de projections mortelles. Je reçois plusieurs débris, dont un qui rebondit sur mon crâne lorsque ce dernier se durcit. Je ne perds pas ma concentration, et brise la vitre d'un coup de coude. Agrippant mon pistolet, je le braque hors du véhicule lancé en pleine course et commence à canarder le danger volant. Les balles ricochent dessus, je ne parviens pas à l'endommager. Il passe au dessus de moi dans un vrombissement terrible. Je remets mon bras dans l'habitacle et recharge à une main mon arme. Je recommence à tirer par la fenêtre, mais ce coup ci un des deux fourgons voit un de ses pneus éclater. Il roule encore quelques mètres puis bondit la tête en avant. Retourné, il s'écrase avant de se stabiliser, des débris de verre jonchant le sol. Un ennemi de moins.

L'hélicoptère refait un passage au dessus de moi avant de faire volte face. Je vois son nez comme celui d'un monstre de métal hargneux et affamé. Le déluge de balle recommence, mais je ne m'en soucie guère. A ce stade, c'est quitte ou double. Je sors mon fusil à lunette par la fenêtre, et vise. Je n'ai qu'une tentative. Le pilote est crispé, l'artilleur hurle presque. Mon viseur se pose sur le front du conducteur. Je tremble, j'ai du mal à viser. Je dois remonter mon arme au fur et à mesure de mon avance. Un tir, un mort. J'appuie sur la détente. Un claquement sec. Une giclée de sang barbouille l'habitacle. L'hélicoptère tournoie sur lui même. L'artilleur est éjecté et s'écrase sur un building proche. La queue de son ancien véhicule vient le déchiqueter alors qu'elle percute le bâtiment de verre dans un son apocalyptique. Elle se sectionne et je vois avec effarement l'avant de l'hélicoptère chuter vers moi. Il s'écrase, explose et part en vrille à travers la route. Il rebondit en enflammant le monde autour de lui. Je regarde la mort en face. Un rebond. Je sais qu'il va me percuter, je ne peux pas éviter ce cataclysme qui s'abat sur moi. Un autre rebond. J'entrevois alors une solution. Un rebond. J'accélère. Un rebond, Il est juste devant moi. Il touche le sol juste devant mon véhicule et redécolle grâce au rebond. Je vois clairement la boule de feu passer au dessus de moi, je me penche. L'habitacle du véhicule est arrachée, je suis à l'air libre. Je n'entend plus rien, je plisse les yeux pour voir quelque chose. Ma vision se trouble, toute l'adrénaline de mon corps se déverse. Une autre explosion, le second fourgon n'est plus. Pour la première fois depuis des années je hurle de joie, laissant une émotion que j'avais depuis longtemps oubliée me submerger. J'ai réussi à m'en sortir !

Un sifflement aigu est la dernière chose que j'entends. Une roquette, tirée depuis un toit proche vient briser l'avant de mon véhicule. Je vois le sol s'approcher de moi, je m'écrase à terre. Des dizaines d'hommes armés jaillissent de partout, je ne vois plus rien, je ne comprends rien. Je me relève, décoche un coup de poing dans le soldat le plus proche avant d'être maitrisé par cinq de ses coéquipiers. Ficelé, désarmé, on m'entraîne vers un véhicule tout de noir vêtu. La lumière du jour s'éteint avec la fermeture des portes. Je suis parti vers l'Enfer sur la Terre...
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