Young ♪ [Pv Chloé | Rp Flash-Back]

• Putain, qu'est ce que j'avais mal aux yeux. C'est franchement dingue, déjà qu'il y a quelques mois ça n'allait pas fort mais en ce moment j'ai vraiment mal... En plus de ça, une migraine venait souvent s'ajouter à mes douleurs oculaires. Je lisais un livre que le professeur m'avait vivement conseillé de lire mais avec mes lunettes en Quartz-rubis ce n'est pas aussi simple. Je fermais le livre quelques instants pour prendre une bouffée d'air frais qui se baladait au sein du jardin du manoir du professeur. Assis, contre un arbre, j’observais les branches du chêne qui se déployaient au dessus de moi et emblaient toucher le ciel. L’arbre était imprégné d’une majesté presque sacrée. En le contemplant, je sentis mon propre esprit s’élever vers les hauteurs. Mon imagination envisagea un monde ignoré de moi, qui s’étendait autour de moi et que je n’avais jamais remarqué. Des toiles d’araignées tendues entre les brindilles brillaient grâce à la luminosité qui émanait du soleil. Des insectes bourdonnaient autour de l’arbre et des oiseaux voletaient en gazouillant parmi ses feuilles. Et la vie de l’été se détachait sur le fond immuable du chant des cigales. Pour ces créatures, le chêne était un monde complet où ils trouvaient de quoi se nourrir et s’abriter. Je sombrai alors dans une sorte de rêve éveillé, bercé la douce journée et de ses bruits innombrables. Quand je fermais les yeux, je voyais encore le dessin des feuilles noires sur un fond rouge.
  
  
  En entendant l’appel bruyant d’un oiseau insolite dans les branches, j’ouvris les yeux. Perché au dessus de moi, l’animal ne m’était pas tout à fait inconnu, mais j’ai pu l’identifier tout de suite : c’était le Houou, l’oiseau qui n’apparaissait que pour prédire un bon présage… Je ne suis pas vraiment superstitieux mais c’est tout de même un oiseau d’une beauté inégalée. L’oiseau me regarda de ses yeux dorés et brillants, ouvrant son bec jaune et poussa un nouveau cri. Tout se tut autour du moi, cloué sur place, je n’osais pas respire. Une brise légère fit onduler les feuilles mortes. Souriant d’un air neutre, j’ai malheureusement fermé les yeux et quand j’ai voulu ouvrir les yeux une nouvelle fois. L’oiseau avait disparu. Lors de sa disparition, je réajustais mes lunettes sur le bout de mon nez pour éviter de libérer involontairement tout rayon laser pouvant faire un dégât quelconque. Cette expérience me fait un peu penser au jour où cet homme m'a fauché la jambe et que dans la panique mes yeux sont restés ouverts... le rayon laser maximum venait de découper mon lycée en deux. Allons bon, le soleil était présent au moins. Cela pouvait compenser la sorte de légère mauvaise humeur qui s'étendait en moi. Pourquoi ? Aujourd'hui j'ai mes 17 ans et puis bon, j'ai pas encore su me familiariser avec tous les mutants de l'institut et puis bon... c'est dommage, et puis bon à 17 ans il n'y a rien de spécial à fêter pour être franc, ce n'est pas grave.
  
  
  Alors que mon regard se porta complètement vers la diversité forestière qui entourait l'institut, je suivis du regard, devant moi un petit court d'eau. Au bout du court d'eau qui se plongeait au milieu d'une petite forêt, je pensais voir une modeste colline qui se dressait abruptement. Sa partie inférieure recouverte d’arbres lui donnait l’air d’un animal hirsute. Ces mots étaient tirés du livre que le professeur Xavier venait de me passer ce matin pour me souhaiter mon anniversaire. Je tapotais mon ventre avec le livre à intermittence sur mon ventre, le silence s'installait à nouveau et amplifia l'ennui qui était devenu pour moi une sorte d'activité. C'est con de dire ça mais c'est vrai, il fallait que je bouge un peu. Et puis les rayons du soleil traversaient les branches ainsi que les feuilles pour venir se refléter sur mes lunettes. Cela, ça faisait vraiment mal aux yeux, je mettais mon bras devant moi histoire de me protéger temporairement des rayons de soleil. Seulement au bout d'un moment, une ombre se fit, j'enlevais mon bras pensant que ça irait puis j'ai levé les yeux vers la personne qui faisait une sorte de muraille devant moi.
  
  
  "Surtout ne bougez pas, c'est parfait comme ça."

*Saloperie !*

Je regardais mon doigt où une petite marque rouge apparut, d'abord ce n'était qu'un peu de sang, puis comme l'eau qui détruit un barrage, le sang afflua dans la brèche crée par l'entaille comme pour se précipiter de sortir de ce corps qu'ils ne désiraient pas, personne ne désirait être près de moi ou avec moi ... C'était la dure réalité , mais je l'acceptais, tant bien que mal , le sang finit par crée une goutte qui sembla tomber au ralentit avant d'heurter le sol et de se briser en petites gouttelettes tachant le carrelage blanc de la cuisine de l'institut , comme d'habitude je m'étais proposer pour faire la cuisine du soir, j'aimais me rendre utile, à dire vrai, je voulais être indispensable, c'était donc un choix profondément égoïste et pas bénit d'altruisme comme certains semblait le croire, non, rien de tout ça pour moi, pas de plaisir spirituelle d'avoir la sensation d'avoir fait une bonne action, c'était pour les autres, comment pouvais-je ne serais-ce qu'oser penser à pouvoir avoir un peu de bonheur, ma mère était morte par ma faute, mon père disparu, et mon grand père pleurait tout seul chez lui... Je ne le méritait pas ... Mea Culpa

Attiré par le bruit, la cuisinière vint à la rescousse, elle était rondelette et un visage sympathique, sauf quand elle cuisinait, elle était alors concentrée qu'on l'aurait dit prête à exploser, elle s'inquiétait souvent pour moi, je l'aimais bien cette Emma . Tout de suite elle ramassa la tasse que j'avais fait tombé et nettoya le sang, et me proposa d'aller mon reposer dehors, j'acceptai après avoir été maintes et maintes fois poussée en dehors de la cuisine, cela faisait trois ans que j'étais à l'institut , trois ans que je ne cessais de me sentir coupable d'exister, je n'avais rien de spéciale , pourquoi le professeur avait insisté pour que je vienne ici, c'était d'ailleurs ma première année en tant qu'enseignante, et bien que j'avais appréhendé, tout c'était passé à merveille , les élèves étaient séparés en groupe, les travailleurs , les glandeurs et ceux qui essayer sans cesse d'obtenir un rendez vous pour coucher avec moi que je renvoyais à chaque fois dans leur but, je ne devais pas voir d'ennuis, c'était bien que le professeur m’accueil, je n'allais pas profiter de ses élèves, mais c'était de ma faute, je ne devais être aussi séduisante ... Mea Culpa

Je sortais de l'institut me promenant dans le jardin , la fraicheur du printemps qui se finissait et l'arrivé imminente de l'été chaud et agréable , certains des pensionnaires retourneraient chez eux pour voir leurs familles , j'en profiterai pour voir du pays, et rendre visite à mon grand père, lui dire que je suis vivante, j'aimais la sensation de liberté que procurait cette institut , j'étais libre de partir où je voulais sans aucun problème, le professeur l'accepté parfaitement , je regardais les élèves, certains s'embrassaient, d'autres révisaient, et encore d'autres ne faisaient que flâner et rester à ne rien faire , je remarqua un élève que je n'avais encore presque jamais vu, des lunettes en Quartz Rubis, on en avait parler entre x-men de ce nouveau venu, ma mémoire m'aida à retrouver son nom, Scott et il avait dix sept ans aujourd’hui, sans savoir pourquoi le professeur le lui avait dit au rendez vous de ce matin, s'approchant de lui, se mettant au niveau du soleil pour faire une ombre lui souriant en se penchant :

"Salut Scott, c'est ça ? Ca va te paraître étrange que je te parle comme ça, mais je sais que c'est ton anniversaire pour l’occasion, comme je n'ai rien à faire, je vais t'accorder, un voeu n'importe lequel "

Intérieurement je priais pour que ce ne soit pas un de ses adolescents puérils qui n'avait qu'un rêve perdre leurs virginité et "devenir des hommes" et qu'il n'allait pas lui demander de coucher avec, dans ce cas j'étais dans de beau draps, quoiqu'il était mignon , ce que je ne pu m'empêcher de remarquer, et je le sentais différent des autres, il était nouveau après tout, il n'était pas adapter , comme moi, il a besoin d'un foyer, et de tendresse, je serai son foyer et sa protection, je m'occuperai de lui , je promis à me tenir à cet engagement intérieurement, enfin bon rester le problème de ce qu'il allait demander comme voeu , tant pis, Mea Culpa,

• Titanesques tels les nuages qui surplombent leur tête, puissants tels le vent qui fracasse le moindre obstacle et discret tels le soleil qui des cieux se cache avec toujours la même grandiloquence. Qu'est ce que j'attendais ici même ? Sous un soleil tapant ~ brise d'été en pays chaud ~ dans ce paysage peuplé d'arbres et verdures en tout genre... Ah oui c'est vrai, je suis tombé face à une personne qui m'a fait de l'ombre, et c'était très louable de sa part. Allez encourage c'est un peu méchant parce que c'est un peu comme me servir de cette-même personne. Mes lunettes en Quartz-Rubis rendaient l'endroit un peu plus sombre, et bien entendu la personne en elle-même un peu sombre. Mais je n'avais pas trop la place de me lever, enfin j'avais surtout la flemme de me lever pour le moment, parce que la place j'en avais au contraire. Regardant toujours la personne en penchant ma tête sur le côté et bim ! Ma vue affaiblie me désigna une personne à la chevelure dorée, une personne au visage ravissant pour être franc. Cette personne avait dû assister à mon arrivée à l'institut pour connaître mon prénom. Un vœu ? Héhé... un petit rire fut libéré de mes lèvres, on va dire que je n'avais pas vraiment l'habitude.
  
  
  "Un vœu ? Faire en sorte que cet anniversaire se différencie des précédents, c'est possible ?"
  
  
  Hm, ça au moins c'était dit. Et puis bon, le sens avait pour but de montrer à quel point le quotidien pouvait me déplaire. Les migraines, les douleurs aux yeux... les mêmes choses depuis que j'ai 10 ans. Cela commençait sérieusement à m'agacer, et puis cet ennui que je ressentais lorsque je changeais continuellement d'entourage, aucuns proches fixe, il fallait toujours que je décampe à droite et à gauche à cause de mon pouvoir qui causait plusieurs soucis. Je suppose aussi qu'ici c'est tout à fait différent, du moins j'espère... Et mes anciens anniversaires n'avaient pas été aussi vraiment célébrés, ces dernières années je l'ai surtout fêté seul. J'ai vagabondé jusqu'à ce que cet homme, Washington DC me trouve en constatant le phénomène visuel qui était en moi. En tout cas, c'est depuis ce jour que je suis redevenus sociable. Enfin bon, j'espérais qu'elle avait compris le sens de ma phrase, mais au pire je ne tenais pas forcément à ce qu'elle m'accorde un vœu même si ce que je demandais n'était pas irréalisable. Je me suis relevé légèrement, mon sac de cours à une bandoulière, j'ai mis mon livre à l'intérieur puis j'ai regardé la fille.
  
  
  "Enfin, si c'est pas trop vous demandez ~."
  
  
  Je venais de prononcer cette phrase sur un ton assez simple, se voulant insistant sur le fait qu'elle n'était pas obligée de m'accorder "un vœu" même s'il est vrai que l'on ne m'a jamais fais ce genre de chose. C'est bizarre aussi qu'elle me parle avec un ton familier, et moi je la tutoyais comme un enfant. Enfin il est vrai que je ne perd jamais les bonnes manières mais bon, à dix-sept ans il faut que je m'intègre plus directement quand même. Je respirais doucement, en sentant mon souffle remplir ma poitrine et s’échapper par mes narines. L’inspiration était vigoureuse tandis que l’expiration, faible. La première était pleine de vie tandis que la seconde semblait liée à la mort. Et c'est dans ce petit exercice de respiration, une sorte de relaxation du corps où mes douleurs physiques s'atténuaient petit à petit que j'attendais patiemment une réponse venant de la part de cette femme. J'ai... complètement oublié de lui demander son prénom, enfin sur le moment c'est pas grave, je le lui demanderai tout à l'heure sauf si elle se présente tout à l'heure. Enfin bon, mon vœu attendait d'être exécuté par cette...génie.

La sensation qui m'envahit était habituelle à présent, le bien être, ou ce que certains appelaient bonheur, je savais que je ne le méritais pas, j'avais fait tant de mal ... Mais cette institut était l'un des rares endroits où l'air était pure, l'atmosphère calme et sereine, permettant de vive réflexion ou alors la liberté d'un amour sans limite, d'une passion destructrice ou d'une amourette sans conséquence ... On avait envie de rester ici, de vivre ici, de sentir à jamais ce vent frais nous caressait le visage tandis que l'herbe douce sous nos pieds nous chatouillaient légèrement, vivre ici à jamais, mourir ici et être enterré dans cette terre, mon foyer comme je me plaisais à l’appeler . Mais je me connaissais bien, et je savais pertinemment que je ne pourrais me satisfaire de cette vie, j'étais une aventurière dans le sang, j'aimais voyager et je ne pouvais me poser à un endroit éternellement, bien sûr, il fallait une base pour s'envoler, et l'institut était cette base, je l'avais expliqué au professeur, et Charles-Xavier m'avait parfaitement compris, et d'un sourire, j'avais compris qu'il n'essayerait ni de me retenir mais préférez me voir m'envoler de mes propres ailes. Mon rêve, le tour du monde apprendre un peu quelques choses chaque jour sur une culture différente, mais allait-il se réaliser un jour, je l'ignorais, pour l'instant j'avais quelques obligations de reconnaissances envers cet institut et je me devais d'apprendre aux générations à maîtriser leurs pouvoir et ne pas haïr les humains ... Mais comment leurs apprendre ça alors que je les méprisaient au profond de moi, et la haine était une boule permanente dans mon ventre, j'avais tout perdu à cause de leurs manque d'ouverture ... Et puis, il manquait une chose essentielle pour faire ce tour, un compagnon, car le faire seule n'avait rien d'attirant, ne pouvoir partager ce que l'on vit avec un autre ... Je regardais le jeune homme et je dois vous avouer qu'il m'intéressait, il était assez beau pour me plaire et surtout ses lunettes qui lui donnait un petit air mystérieux et cela me frustrait de ne pas voir ses yeux, je voulais savoir à tout prix s'ils étaient comme le reste de son visage magnifique ... Non Chloé, tu ne dois pas tomber sous le charme d'un de tes élèves, Mea Culpa

J'attendais la réponse , son voeu , ce qu'il souhaitait le plus et je priais encore plus pour que ce ne soit pas mon corps, bien que je n'étais pas une vierge effarouché , le faire avec un minot de dix sept ans ne me rendais pas particulièrement pressé . J'entendis son rire, je me demandais s'il ne se moquait pas de moi, et si c'était le cas, cela m'apprendra à vouloir être sympathique avec des inconnus, mais plus que tout autre chose fut sa réponse qui me choqua, pas comme on choque une petite fille avec un film d'épouvantes qui n'est pas de son âge, ou par un comportement douteux, non c'était la similitude entre nous, il était un peu comme moi ... Seul et surtout , le fait que ses anniversaires ne s'étaient jamais passer comme ile souhaitait , moi, cela faisait presque trois ans que je n'avais pas fêter mon anniversaire, soit en vagabondages ou parce que je n'aimais pas être le centre d'attention et surtout des discussions, entre tout ces gens parlaient de moi, la plupart du temps ne pouvant se retenir de dire du mal ... Le soleil frappait sur mes arrières bras, je sentais ma peau roussir , je n'étais d'ailleurs pas très bronzée , mais on disait que cela renforçait mon côté angélique ... J'appréciais les compliments, mais je ne pouvais m'empêcher d'y rougir. Je le regardais ranger son livre, si je n'avais pas eu de sujet de conversation on aurait pu parler de ce bouquin, mais heureusement dieu soit loué, on évita cette ennuie de devoir faire semblant de s'intéresser à un livre alors qu'il y avait tellement plus à dire . Je lui répondis en souriant, un sourire radieux et sincère, le genre de sourire qui montre clairement qu'on est heureux d'être présent:

"D'accord Scott, je vais tout faire pour réaliser ce voeu, on a deux possibilités soit on discute pendant un long moment de tout de rien, de toi, de moi, soit on se lève et on se fait un petit entraînement, car selon moi, le combat est la meilleure façon de faire connaissance, c'est plus tactile et direct, à toi de voir Scott, es-tu un penseur ou un "bourrin", calme ou impulsif ? "

Je le regardais avec un intérêt notable, quel genre de personnes était-il donc, j'aimais apprendre des choses des gens au jour le jour, sans me prendre la tête avec des suppositions , que ce soit le combat ou la discute, je voulais bouger, je ne pouvais rester à rien faire ... En même temps que je posais cette question, je me la posais à moi même, qui étais-je donc ? Une fille sans saveur, voilà , oui, je n'étais ni intéressante, ni particulièrement intelligente, j'étais belle, et cette adjectif suffisait à ce qu'on me regarde, qu'on me trouve intéressante, c'était une fausse impression ... A l'époque, quand j'étais encore heureuse, quand j'étais encore une princesse, j'aurai répondu sans hésiter impulsive, mais maintenant, que je connais les dangers du monde, sans le moindre doute je répondrai calme, doucement et sûrement, voilà oui , comme la tortue . Tendant la main, je devais quand même lui montrer que je voulais bouger et pas rester comme un mollusque coller à la nature ... Lui disant d'un ton enjoué et sympathique, le sourire s'accompagnant avec un air joueur :

"J'aime pas ne rien faire, et puis, je suis un peu paranoïaque, une conversation deviens discrète quand on marche"

Allez, saisis ma main !

• Un soleil , un magnifique soleil qui faisait voir de ces magnifiques rayons de soleil qui réchauffaient la Terre , ainsi que tous les habitants de cette magnifique Terre. Le soleil était bien présent oui , mais de nombreux nuages ne cessaient de le cacher , jouant à cache cache , privant de sa chaleur à toute personne en dessous. Du vent , oui du vent s'était mit à se lever tout doucement , donnant de sa fraicheur habituelle aux habitants. Les bruits de la rivière de la vallée commençaient à se faire de plus en plus important , un son paisible , qui prouvait que le silence régnait. Le vent était doux , caressant toutes personnes présente au sol , ainsi que dans les airs. Cette même brise venait s’engouffrer dans mes cheveux, les faisant légèrement bouger tandis que sous la pression du vent, certaines feuilles mortes se mirent à onduler doucement. Alors que je venais de finir ma seconde phrase, j'attendais patiemment qu'elle me réponde,peut être était-elle dans la lune ou bien qu'elle réfléchissait comment procéder pour faire en sorte que mon anniversaire puisse se différencier des derniers que j'ai fêté seul. Il est vrai qu'il y a plus de 6 ans, je fêtais des anniversaires mieux que les trois derniers que j'ai eu. Aujourd'hui j'espère juste que cet anniversaire allait être différent. Je soupirais brièvement intérieurement, décidant de me changer les idées j'ai finalement repenser à un passé un peu éloigné d'aujourd'hui.
  
  
  Déjà que je n'ai jamais ressenti un sentiment de la trempe de l'amour, enfin un amour sincère parce que pour ce qui est des sortes d'amourettes, ça m'est arrivé plus d'une fois. Enfin bon, là n'était pas vraiment le vrai sujet. Je me demandais juste pourquoi cette fille montrait tant de sympathie à mon égard. Je mérite ce genre de sympathie après ce que j'ai fais même involontairement par le passé ? Apparemment cette fille semblait me ressembler. Enfin peut-être me trompais-je, après tout je ne peux pas poser cette hypothèse alors qu'il ne s'est pas écoulé une vingtaine de minutes entre le moment où j'ai fermé le livre et le moment où elle est arrivée. Je précipite peut-être un peu les choses qui sait... Enfin bon. On avait sûrement quelques choses en commun, mais ce n'est que mon ressenti, à tout moment il est possible que je me sois trompé et à partir de là j'aurai l'air quand même un peu con. Enfin bref, elle allait tout tenter pour réaliser mon vœu ? C'était vraiment sympa de sa part mais je ne vais pas non plus lui dire de ne pas se sentir obligée de m'aider. Si c'est le second cadeau d'anniversaire pouvait être aussi exceptionnel que le premier je ne peux tout simplement pas refuser. Un combat ? J'ai jamais été taillé pour combattre pour être franc... et puis mon pouvoir est juste sans limites et je ne veux pas la blesser, je devrais le lui dire avant qu'elle n'engage quoi que ce soit. Je toussotais pour ensuite dire:
  
  
  "Ben... le combat... je voudrai pas te faire de mal on va dire. C'est un pouvoir sans contrôle en fait..."
  
  Mais voulait-elle savoir quel était mon pouvoir ? Je n'en sais rien, mais c'est une ainée de l'institut. Elle a dû voir des pouvoirs bien plus terrifiants que les miens. Je me sous-estimais ? Non pas du tout ! Mais c'est juste que j'ai jamais été du genre à me battre pour de vrai, et encore des fois avec Alex mais c'était que pour rigoler. Ou bien papoter ? Je crois que j'allais d'abord lui montrer ce dont j'étais capable pour appuyer le fait que je ne voulais pas la blesser si on combattait. Je me suis un peu reculé, mon regard fixant plusieurs cibles puis au final j'ai vu un rocher assez massif à l'entrée du bois. Je respirais profondément puis j'ai regardé Chloé d'un air genre: Regardes bien. Et j'ai regardé le rocher, étais-je prêt à recommencer ? Même si une douleur certaine allait happer mon esprit et mes yeux dés lors que j'ôterai ces lunettes en Quartz-Rubis ? On va dire que oui. Mettant une main sur mes lunettes je les ai enlevé tout en fermant les yeux histoire de ne pas projeter le rayon laser dans l'immédiat. Ma main prit instinctivement celle de Chloé pour me donner une certaine confiance en moi. Après quoi je les ai ouvert en libérant un cri de douleur alors qu'un rayon laser vermillon sortit de mes yeux et explosa littéralement le rocher massif. J'ai aussitôt remis mes lunettes, la respiration lente, et voilà que mes douleurs me reprirent. Je pestais furtivement ne voulant pas montrer ma douleur alors je l'ai regardé en disant d'un ton assez ancré par une pointe de douleur et de joie:
  
  
  "Alors voilà t'as vu ce dont je suis capable. Y a juste mes lunettes pour éviter ça. Enfin bon, ce pouvoir il m'a valu le surnom de Cyclope, ça sonne bien tu trouves pas ? Ah oui, je préfère blablater en marchant pour le moment..."

L'institut avait été plus qu'un refuge, comme ceux dans la montagne pour les escaladeurs égarés ou pour personne recherchant la compagnie extérieure dans les périodes de grandes montées, c'était devenu un foyer, comme ce qui réunisse la famille au coin du feu ou ce qui permette de se sentir utile, apprécié, et juger à sa juste valeur, et non pas selon des rumeurs ou des abérations liés à la peur des gens de ce qu'ils ne maîtrisent pas et ne connaissent pas , de l'inconnu la peur des mutants, la peur de nos pouvoirs, , que nous soyons contagieux et parce que la société a besoin de se trouver des boucs émissaires et quoi de mieux qu'une personne différente et qui attirait des doutes, des suspicions et l'incompréhension, on avait pas envie de comprendre ce que nous étions, on voulait juste nous haïr , pour qu'ils puissent se libérer de toute leurs frustrations, haines et dégouts … C'était la loi de la société , la loi de la nature, une loi qui nous bannissaient de la société, ils étaient plus nombreux que nous, et leurs répugnance pour nous sans limite. Je crois bien que sans cette institut, ce foyer, j'aurai déjà disjoncter et tué quelqu'un, rien que pour leurs apprendre à quel point leur venin peut faire mal, peut détruire des vies , mais à ça se crée un dilemme car, si j'en tuais un, je ne ferais que leurs donner raison, mais si on ne disait rien et ne faisait rien, on ne pouvait leurs donner tort, donc que faire … C'était Charles Xavier, le professeur X qui m'avait apporter la solution, ce héros, d'attendre que les humains soient prêt à nous accepter, me promettant que ce temps était proche . Et j'y croyais, dur comme fer !

Je le regardais, il était attirant mais sans pour autant être irrésistible , disons qu'il se laissait regarder sans dégout , j'éprouvais de l'attirance pour lui, et puis j'étais curieuse comme une gamine qui attends noël , et j'aimais les mystères, encore plus quand il ne demandait qu'à être élucidé , et ce garçon semblait être un mystère à lui tout seul . Je l'entendis tousser, il était malade ? Non c'était une toux simulée comme pour annoncer quelques chose de gênant, me faire du mal ? Il était un peu présomptueux à mon goût, se croyait-il supérieur à cause de son pouvoir , oui , je connaissais des pouvoirs dangereux, mais aucun ne l'était plus qu'un pouvoir normal maîtrisé , comme mon invisibilité, cela pouvait peut être paraître sans aucun intérêt, mais une attaque surprise pouvait signer la fin d'un combat avant même qu'il ne soit déclaré , je le regardais avec ses lunettes, il s'était levé et visé un rocher , un granit, je le regardais faire et sans m'en rendre compte ma main était dans la sienne , il la tenait comme pour se raccrocher à quelques chose dans ce bas monde. Voyant le tir dévaster le rocher une fois ses yeux ouvert, quel pouvoir magnifique et diabolique en même temps, car il semblait extrêmement douloureux, mais il ne voulait pas le montrer, encore un qui se prennait pour un mâle un vrai, le regardant en souriant, il préférait marcher, s'il voulait, cela ne me dérangeais pas c'était son anniversaire … Cyclope , intéressant comme nom, j'allais me présenter donc comme il le fallait par habitude et coutume :

« Chloé Adam, une x-men, on m'a appellé Nameless, tu ne voudrais pas savoir pourquoi, c'est long et ennuyeux »

Je le regardais et je commençais à marcher, le soutenant de peur qu'il s'effondre, mon bras était au niveau de son épaule et j'étais un peu coller contre lui, il ne sentait pas spécialement mauvais, un bon point en plus pour le gars aux lunettes en rubis, j'étais amusée de le voir ainsi, comme un adolescent refusant d'avouer qu'il avait mal, les gens se retournaient sur nous, cela ne me dérangeais pas, je me fichais un peu de ce que mes élèves pouvaient penser, une fois que je me fûs assurer qu'il pouvait marcher seul, je ne m'écarta pas pour autant, m'accrochant à son bras, Cyclope était plus grand que moi, pas de beaucoup mais quand même assez pour qu'on paraisse pour un couple, le regardant, j'appréciais de plus en plus ce garçon, c'était indéniable, je me promenais d'ailleurs pieds nues sur l'herbe pour ressentir toutes les sensations que procurer la Terre, bizarrement, cela faisait longtemps que je n'avais pas souris et converser comme ça avec quelqu'un de tout et de rien, et c'était à présent que je me rendis compte que cela m'avait manquer, affreusement manquer. Je plaqua ma tête contre son épaule avançant toujours dans un silence, avant que je ne le rompe en lui disant , d'un ton enjouée et un peu comme une enfant surexcité à la vue d'une chose nouvelle qu'elle veut absolument partager :

« Ton pouvoir est fabuleux, diabolique certes vu que je vois bien qu'il te fait souffrir, tu n'as pas à cacher tes pouvoirs Scott , ni à en avoir honte, tu es bien comme tu es, ne change pas pour les autres et ne regrette pas le passé, même si je suis mal placé pour dire ça, et surtout , ne fais pas semblant de ne pas avoir mal, j'aime les garçons émotifs, et surtout, tendre , affectueux puis , qui n'ont pas peur de leurs faiblesses, même devant la gente féminine »

Sur ce, je lui embrassa la joue avec sensualité, un baiser d'affection profonde, lui adressant un sourire des plus radieux …

• Comment dire euh... ça fait mal ? Ouais c'est presque le terme exacte pour définir ce qui hantera ma tête et mes yeux tout le long de mon existence. Je continuais de respirer, la forte inspiration venait toujours satisfaire le corps en proie au désir de vivre une vie normale, mais un jour rien ne suivrait l'expiration. L'air cesserait d'entrer et de sortir de mon Même mes os finiront par se désagréer. Mais mon esprit ? Qu'adviendrait-il de lui ? Renaîtrait-il dans un cycle sans fin des vies et des morts ? Où se rendrait-il dans les Enfers des méchants, ainsi que le sanctuaire des âmes impures ? A moins qu'il ne réside dans un lointain sanctuaire, semblable à celui des morts. Que disais-je donc ? Avais-je perdu l'esprit ou ce pouvoir était si insupportable que la douleur même venait à se lasser de mon corps ? Que mon esprit demande la mort même. J'en avais marre oui, ces douleurs me hantent depuis mes 10 ans, je ne peux plus vivre avec mais d'un autre côté je me dis qu'il y a forcément un moyen de combattre ces continuelles douleurs en apprenant à dompter le pouvoir. Mais bon... je ne peux que dompter les douleurs oculaires et psychiques. Sinon je dois me soumettre au fait que mon pouvoir est sans limite, indomptable, diaboliquement destructeur et apocalyptique.
  
  
  Tout à coup l'impatience me gagna. Comme piqué au vif, mon corps se mit à se plaindre de sa posture inconfortable. Je suis sortis de mes pensées alors qu'elle m'annonça clairement quel était son identité. Chloé Adam alias... Nameless ? Il est vrai que c'était assez trouble comme surnom, enfin après je ne connaissais pas son pouvoir alors je ne vais pas lui dire que son surnom de mutante est à chier. Peu après cette brève présentation, elle m'entraina dans sa marche. J'emboitais doucement le pas en restant pour autant silencieux. Je ne voulais pas encore en placer à moins que j'ai une bonne raison de l'ouvrir. Elle semblait... attachée à moi au sens propre et figuré du terme, je ne trouvais pas ça gênant mais.... enfin si j'étais un peu gêné. Des oiseaux commençaient à s'échanger des appels dans les arbres. C'est l'une des seules choses auxquelles j'ai porté attention pendant que nous marchions, rien d'autre... le néant. Faire le vide était une sorte de tactique en moi pour essayer d'oublier les peines morales du passé. Se faire à l'idée que je suis orphelin aussi... ce n'est pas une chose facile, surtout en pleine adolescence. Je ressens le besoin de me confier et jusque là, je m'exprime bien mieux auprès du professeur Xavier et Jean que de quiconque ici. Alors qu'elle m'adressa ses grandes paroles, je souriais, puis une teinte rouge s'installa lorsque ses lèvres s'installèrent quelques instants sur ma joue, un instant délicat et sensuel.
  
  
  "Je n'ai pas peur de montrer mon pouvoir... Je veux éviter à tout prix de faire du mal aux gens... Et j'avoue qu'en arrivant ici je n'ai pas directement accepté l'idée de me lier avec les humains dans un contexte de paix comme dirait le professeur. Mais après tout pourquoi pas ? Même si les mutants sont le stade suivant de l'homo sapiens, l'humain actuel n'a pas besoin d'être remplacé..."
  
  
  De bien belles paroles, mais avaient-elles un but ? Elle aimait les garçons qui montraient la douleur ?... Je hais montrer que j'ai mal, parce que d'autres personnes ont plus de raisons que moi de souffrir, et moi juste parce que je fais partis des mutants je peux me permettre de montrer ma souffrance ? Non... même par amour pour quelqu'un je ne pouvais pas me résoudre à montrer ma souffrance. Je toussotais un peu, mais là c'était involontaire... encore une des séquelles de mon pouvoir, je ne me sentais vraiment pas bien quand j'utilisais ce pouvoir mais ceci n'était que temporaire, enfin au moins le temps que je ne sente plus la douleur et tout ira bien. Vivre constamment avec cette douleur c'était insupportable, et je devrais donc désormais trouver une bonne raison à chaque moment où je devrais enlever mes lunettes. Mais le professeur Xavier m'a promis de trouver une solution pour mes yeux, mais au fond je sais qu'il ne m'a pas promis de me guérir car au moins il fait partit des rares personnes franches à l'institut. Il ne me dit pas que mon pouvoir sera sous mon égide, il me dit qu'il trouvera une solution pour que je l'utilise à bon escient. Et très franchement, j'emmerde tout le monde avec leurs paroles réconfortantes comme quoi je maitriserai mon pouvoir alors qu'ils savent pertinemment que je ne peux pas le contrôler... Je regardais devant moi, calant instinctivement ma tête sur la sienne, ma main serrant la sienne un peu plus fort.
  
  
  "Et toi ? Tu sais faire quoi ? Enfin, ton pouvoir... tu fais quoi ?"
  
  

La vie à l'institut n'était pas si terrible que ça enfin de compte, elle était même, comment dire, agréable ... Je m'y étais faîtes en tant qu'étudiante, la vie avait été si simple, il me suffisait d'assister au cours, de répondre à quelques questions , participer un peu et surtout travailler pour réussir mes examens, je pouvais évitez de voir des gens sous prétexte que je devais à tout prix avoir mes exams , j'ai eu quelques amis , deux trois pour être franche, on était inséparable, mais après qu'il ait eu leurs examens, ils sont partis, chacun est devenu quelqu'un de haut placé, que ce soit aux Etats-Unis, Au Canada ou en Europe, je ne les aient plus jamais revu, je suis restée seule, ici, je ne savais pas quoi faire de ma vie, enfin, bien sûr, j'avais un rêve, visitez le monde, mais comme tout les rêves, le réaliser demanderait encore un peu de temps ... Puis Charles Xavier avait encore trouver la solution, devenir une x-men, devenir une professeur , apprendre ce que je savais aux autres . J'ai eu quelques appréhension concernant ma première année, comment allaient-ils me voir ? Je faisais cours aux nouveaux arrivants, l'année ne c'était pas trop mal passé , malgré les quelques avances que j'avais reçu de la part des élèves souvent, toujours même plus jeune que moi , tandis que ceux qui arrivait en dernière année, me connaissais plutôt bien et savait pertinemment que je n'acceptais jamais les avances, et que j'étais du genre solitaire, malgré les rumeurs qui commencèrent à circuler sur mon compte comme quoi j'étais homosexuelle, asexuelle, j'avais un mari ou des enfants, rien de tout cela n'était vrai, j'étais bisexuelle, j'aimais ressentir le plaisir de l'acte et je le faisais souvent avec des coups d'un soir , je ne m'étais jamais marié, paranoïaque comme je suis , je ne risquais pas de faire confiance à un homme de si tôt et des enfants, je ne pouvais pas les tolérer, j'avais sans arrêt de leurs donner des gifles tellement leur bonheur m'énervait, pourtant, pour la première fois, je me surprenais à accepter de me balader avec un garçon plus jeune que moi, un de mes élèves en plus .

Je doutais fort qu'il n'est pas peur de ses pouvoirs, il ne voulait juste pas l'avouer, comme la plupart des élèves dangereux que j'avais eu , ils avaient peur d'eux même de ce qu'ils pourraient faire s'ils n'étaient pas sous contrôle , de l'étendue, des limites de leurs pouvoirs, je comprenais cette sensation, même si avec mon pouvoir d'invisibilité le problème ne se posait même pas , il n'y avait aucun risque pour les autres et même pour moi, c'était l'avantage, quoi que je devais faire particulièrement attention quand je traversais, la route par exemple, je pouvais me faire écraser sans qu'on s'en rende compte. Peu de mutant avait accepter l'idée que les humains pourraient être amis avec les mutants, même moi, je l'apprenais mais j'avais de la peine à y croire, j'attendais un signe de leur part . J'avais souris quand j'avais vu la teinte rouge prise par le jeune homme, c'était l'une des premières fois que j'embrassais un de mes élèves sur la joue, souriant intérieurement, ma main enlaçait la sienne , caressant ses doigts avec douceur . Sentant sa tête contre la mienne, sa question me fit sourire , mon pouvoir ? Il n’avait rien d'aussi exceptionnel que le sien, et je dois avouer que j'avais un peu peur de le décevoir, mais bon, il me l'avait demander, et je lui devais bien ça après tout je lui ai demandé la même chose, donc ... Soupirant avec douceur, puis lachant sa main pour me rendre invisible et déposant un baiser léger sur les lèvres de Scott en souriant, je ne devais pas faire ça, mais je ne pouvais m'empêcher de le taquiner, puis léchant sa joue avant de réapparaitre, dans la même position qu'avant se mettant visible et lui dit en caressant sa main, entrelaçant ses doigts aux siens :

"Désolé de ne pas avoir pu le faire en étant visible, cela nous aurait crée des problèmes ... Sinon, j'espère que mes lèvres t'on plu et j'espère que tu n'as pas de copine, d'ailleurs parle moi un peu de toi, ta vie" "

Mon comportement était tout à fait innaceptable et je comprendrai que le professeur ne veuille pu me parler , il savait toujours les secrets les plus intimes sur moi ou mes actions … J'ai très vite deviner qu'il était Télépathe, et ce don était incroyable, en tous cas beaucoup plus que le don d'invisibilité complétement inutile et sans intérêt à mon goût, oui, c'était pratique pour volez des trucs, ou encore embêtez quelqu'un, mais rien de plus … Je comptemplai Scott puis la nature environnante, les gens nous regardaient à présent, et j'entendais déjà « La prof sexy avec le nouveau »  ou encore  « Chloé est une cougar » quoi que pour à peine quelques années de différences, on ne pouvait pas vraiment m'appeler Cougar. Je le regardais en attendant sa réponse, impatiente comme une gamine qui attends Noël, me laissant allez dans ses bras , les pigeons roucoulaient et l'air donnait une légère brise très appréciée , en tous cas par moi, je n'en savais rien du côté de Scott, puis je repris d'un air enthousiaste et pressée :

« Sinon, j'espère que tu apprécies ma compagnie »

• Cette journée, je l'ai gardé en tête car elle symbolise mon entrée dans le monde mutant, une race qui a été déclarée supérieure aux humains, enfin... plus développée. J'ai rejoint les nouveaux hommes contre mon gré et malgré cette douleur qui allait me hanter durant de longues années et sûrement que cela ne se guérira pas. Enfin je n'en sais rien... Aucun jour ne passe sans que je repense à ce missile remplit d'agents bactériologiques qui a frappé la coque de l'avion, juste à côté de mon visage. Le liquide pénétrant mes yeux, un cri de douleur sortit de ma petite bouche d'enfant de 10 ans. Les yeux en sang, la couleur vermillon se mêlant aux larmes que je versais sans arrêts. La brutalité dans laquelle ma mère m'agrippa le poignet, m'enfilant un parachute, m'attachant mon frère. Elle nous a poussé en dehors de l'avion et c'est par instinct que j'ai déployé le parachute. Celui-ci étant détérioré, j'ai sombré dans la panique et mes yeux libérèrent un gigantesque rayon laser pour amortir le choc. C'est cette action qui fait que je suis encore en vie aujourd'hui, que Alex l'est aussi. Pourquoi aujourd'hui encore je ne cesse de culpabiliser de la mort de nos parents, pourquoi n'ont-ils pas sauté à la mer ?... Cette question vient me pourrir les pensées chaque jour, sans que je puisse avoir le moindre repos. Voilà pourquoi aujourd'hui j'ai peur de mes capacités, cet arc de ma vie me... pour être franc, traumatise. Et la présence que "Chloé" me procurait, c'était comme un calmant, mais j'appréciais beaucoup sa présence.
  
  
  Je ne m'attendais franchement pas à ce qu'elle veuille me montrer son don, après tout j'étais l'élève et la professeur pouvait très bien refuser de montrer ses capacités en dehors des cours, ce que je peux très bien comprendre. Enfin bon... à cet endroit se composait de hêtres et de chênes. Un unique aulne se dressait près du petit fleuve de l'institut. Des lys blancs des montagnes et des arums poussaient ça et là, et des boutons d’or brillaient à travers le feuillage.
  Le bruit de nos pas était léger, presque imperceptible au milieu de la rumeur innombrable de la zone constitué d'une végétation assez diversifiée. Froissement des feuilles s'éparpillant sous le vent du nord-ouest, battements d'ailes lointains des oies s'envolant vers le sud, échos assourdissant des mutants s'amusant à utiliser leur pouvoir pour diverses activités. Je respirais lentement alors qu'en tournant la tête je ne vis plus Chloé, disparu, mais mon corps sentait toujours sa présence. Peu de temps après le fait que j'ai constaté qu'elle n'était plus là, je sentis une drôle de sensation sur mes lèvres, un sensation vraiment très douce et... vraiment très agréable. Cela ne dura qu'un instant, le temps que cette sensation se sépare de mes lèvres et que finalement Chloé redevienne visible. Elle octroie l'invisibilité... quel pouvoir surprenant, je ne m'y attendais pas... pas du tout. Mais c'était pas si déplaisant...
  
  
  "Franchement... ça m'a plu, et tant mieux d'ailleurs puis ce que je n'ai pas de copines."
  
  
  Je me sentais un peu bête de dire ça au fond, c'est ma prof et elle aussi doit savoir que l'on risque assez...gros. Enfin je n'en savais rien de mon côté, l'amour était le sentiment le plus rare que j'ai réussi à éveiller durant toute ma putain de vie. Bien sûr je n'ai pas vraiment fait le résumer de ma vie à n'importe qui ici à par le professeur Charles Francis Xavier et Jean. Elle se glissa dans mes bras, une teinte rouge s'empara de mes joues. Je ne savais vraiment pas comment réagir à ça... doucement mes bras remontèrent pour l'enlacer doucement. J'étais un peu gêné mais il ne fallait pas que la peur s'empare de mon esprit, que je me laisse aller. Cet endroit n'était pas fait pour que quelqu'un ressente la moindre hésitation dans ses actes. Je soufflais doucement, alors qu'elle me demanda si j'appréciais sa compagnie, et il fallait que je parle de moi. Allons bon, je vais faire un peu le tri dans ma tête. Instinctivement, mes mains lui caressèrent le dos, j'avais l'impression d'être sous l'égide d'un sentiment agréable. Ma joue contre le haut de sa tête car oui, j'étais légèrement plus grand que Chloé même si je venais d'avoir mes 17 ans. Prenant une inspiration, j'ai fini par dire:
  
  
  "J'aime ta présence plus que tout jusque là. Et à mon propos bah... je suis orphelin. Mon frère cadet Alex fait partit de l'institut lui aussi. C'est à 10 ans que j'ai éveillé mon pouvoir, aujourd'hui ça fait aussi 7 ans que je souffre, 7 années se sont écoulées depuis la mort de mes parents. Alex fut adopté et moi placé dans mis dans une pension. On a découvert là-bas que le Quartz-Rubis dominait mon pouvoir. Puis il y a quelques semaines, j'ai été enlevé de ce lycée/pension par un mutant qui avait pour ordre de me capturer pour un homme. On a fait des tas d'expériences sur moi... et puis le professeur Xavier est venu m'aider, me sortir de cet endroit... et aujourd'hui me voilà. Bon encore c'était la version courte, mais rien d’exceptionnel dans ma vie de mutant..."