L'ombre de la mort s'avance

Fuwa est né le premier jour, du premier mois de l'année 1980, dans la ville de Nakashima au Japon. Ses parents l'abandonnèrent à la naissance dans les montagnes non loin, espérant que le froid et la neige n'ait raison de cet enfant non désiré. Son histoire aurait pu finir ici, et beaucoup de vie aurait été sauvée. Mais il se trouva par hasard que le lieu où il avait été abandonné était non loin d'une habitation de ninja, terré dans les montagnes. Ces derniers, rentrant de mission, l'avait recueilli, car cela faisait plusieurs lunes qu'ils tentaient d'avoir un enfant, sans succès. Ils étaient parmi les derniers ninja vivant encore au Japon, et désespéraient de n'avoir aucun héritier à qui transmettre leur héritage. Cet enfant était pour eux un don du ciel, aussi ils l'élevèrent comme s'il avait été le leur. Lorsqu'il eut atteint l'âge de sept ans, il commença à s'entraîner avec son père. C'est à partir de cet âge là qu'il a commencé à devenir un ninja. Au début, jugeant qu'il n'était pas assez endurant, Yoshiwa, son père adoptif, le fit s'entraîner longuement au maniement aux armes dans le froid. Ainsi, le jeune Fuwa dévellopait ses capacités de combat en même temps que sa robustesse. Le froid mordant, les combat à arme réelle contre son mentor, tout ceci fit du futur tueur à gage un combattant aguerri et endurci, capable de tenir des heures dans des conditions terrible sans faillir. Mais ce n'était pas aussi simple au début. Chaque soir, lorsqu'il rentrait chez lui, fourbu et blessé, il s'endormait quasiment instantanément sous le regard admiratif de sa famille. Car il faisait déjà leur fierté, pour sa persévérance, et ils voyaient en lui le fils rêvé, qui ferait survivre encore et toujours les arts ninja. Ainsi, la tradition continuerait dans cet enfant.

Chaque jour, il se levait tôt, déjeunait d'un bol de soupe de légume chaud, puis partait avec son père dans la montagne, et chaque jour il apprenait quelque chose de nouveau, ou peaufinait ses connaissance. Ainsi, à l'aube de son quatorzième anniversaire, il maitrisait le Koppo taijutsu, c'est à dire le combat à main nue, le Ninpo no ken, une variante de l'escrime et bien d'autre facette des arts ninja. C'est d'ailleurs cette année qu'on lui offrit ses premières armes. Une paire de Ninjato tranchant comme la Bourrasque et silencieux comme la brise, à la garde en ébène. Ce fut le plus formidable cadeau de sa vie, et il partit s'entraîner dans les montagnes immédiatement avec son mentor. Ils débutèrent un duel afin de tester les progrès du jeune Fuwa. Un Ninjato dans chaque main, il se mit en garde, un sourire flottant sur ses lèvres. Yoshiwa lui aussi était heureux, car chaque affrontement avec son fils adoptif le rendait plus fier encore. C'était un instant magique, où il transcendait les frontières de la réalité pour ne faire plus qu'un avec celui qu'il aurait aimé pour appelé "la chair de sa chair". C'était un instant privilégié entre lui et son fils, et pour rien au monde il n'aurait manqué un combat contre lui. D'un signe de tête, il lui fit signe que le combat avait débuté, puis bondit dans les fourrés les plus proche. Une traque commença alors, un duel entre ninja. Chacun s'efforçait de trouver l'autre sans se faire repérer avant de l'attaquer. S'ensuivait un bref combat qui finissait le plus souvent par la fuite de l'un des deux guerrier. Et la traque recommençait. Tout les coups étaient permis, et une tierce personne aurait eu l'honneur d'assister à cet affrontement, il aurait été stupéfié. Chacun redoublait d'ardeur pour se camoufler, tendre des pièges, soigner ses blessures avec les plantes aux alentours. Puis lorsque le duel des lames débutait une fois de plus, les coups bas ne se comptaient plus. Feinte, coup de pied pour repousser, projection de poussière, c'était vraiment stupéfiant. Finalement, Fuwa fut désarmé par une vrille du poignet, et ses deux lames vinrent se planter dans un arbre mort un peu plus loin. Il courut pour les récupérer, mais ses jambes furent fauché par son père. Il tomba lourdement à terre, et roula sur le côté pour tenter de se dérober à l'échec du duel. Il ne disposait plus de fumigène, fabriqué à l'aide d'un oeuf rempli d'un mélange de poudre. Il se retourna pour voir son assaillant, et se jetta dans ses pieds. Yoshiwa tomba alors lui aussi, et lâcha ses armes. Le combat venait d'être rééquilibré. Un pugilat s'ensuivit, aussi brutal qu'amical. Mais alors que son père allait lui porter un coup à la tempe pour le mettre K.O., il se passa quelque chose de très spéciale. Soudain, le crâne de Zafura durçit, devenant pierre à l'endroit de l'impact. Son père se brisa tout les doigts au moment où il frappa, ce qui le dérouta fortement. Profitant de la diversion, Zafura bondit sur lui et lui donna un coup de crâne, inconscient de la nouvelle texture de sa tête. Quelle ne fut pas sa surprise de voir la tête de son mentor ensanglantée alors qu'une grosse blessure sanglante jaillissait au niveau de son front. Il se stoppa net et vint le voir, ébahi par la violence de son attaque et ses conséquences physiques sur son père. Il le prit sous le bras et juste avant qu'il ne tombe dans les pommes sous la violence du choc, il l'entendit marmonner une phrase, une question. "Que s'est-il passé ?"

Il le ramena immédiatement chez lui, et lorsque sa mère le vit sur le pallier de la maison, son père sur l'épaule, elle ne put s'empêcher de lacher un cri. Elle bondit vers lui et lui arracha des bras avant de le poser délicatement sur un lit de paille. En examinant la blessure elle en viont à la conclusion qu'il avait percuté quelque chose de plus dur qu'un os. Elle demanda alors à Zafura de lui conter toute l'histoire de leur combat, ce qu'il s'empressa de faire malgré son état de choc. Lorsqu'il en vint au passage du coup de tête, elle le regarda avec un air effaré. Dans ses yeux brillait une lueur de crainte mélangée à de l'apréhension. Mais l'enfant distingua aussi un côté d'effarement, comme si quelque chose qu'elle savait venait de se dévoiler à ses yeux. Aussitôt il lui demanda ce qu'elle en pensait et elle le fit s'asseoir. Alors, sa voix s'éleva dans la maison et elle commença à lui raconter une vieille histoire qui se transmettait dans sa famille depuis bien longtemps. "Il y a bien longtemps vivait un jeune homme. Il était mauvais à l'école, ne savait pas manier une arme, était incapable de planter du riz. Tout le monde le croyait bon à mourir au moindre ennui. Ce qui finit par arriver un jour. Un groupe de brigand descendit des montagnes pour piller le village. Tout les habitants se terraient dans leurs maisons, fermaient les volets et faisaient semblant de ne pas exister. Sauf bien sur le jeune homme, qui arrivait un peu en retard d'une ballade. Il attira l'attention des brigands, qui commencèrent à le frapper pour le simple plaisir d'offrir de la douleur. Mais quel ne fut pas leur étonnement de voir la peau du jeune garçon devenir aussi sombre que la nuit et aussi dur que le diamand. Profitant de cet atout, il mit en déroute ses ennemis, et devint le chef du village. Chaque fois que quelqu'un a tenté après cet évènement de le tuer, son corps à réagi pour survivre. On a tenté de le noyer, mais il a reçu des branchies. On a tenté de le faire piétiner par un cheval, il est devenu dur comme de la pierre. Et je pense que tu as reçu ce don toi aussi."

Comme pour prouver ses dires, elle pris un baton et le frappa sur le crâne de toute ses forces. Par reflèxes Zafura cria de douleur et de surprise, mais il ne sentit aucune douleur. Le baton se brisa sur l'énorme crinière d'épines qui venait de se former sur sa tête pour le protéger.

Malgré ses traitements incessants, ses nombreuses tentative pour le maintenir en vie, Yoshiwa s'éteignit dans la nuit. Fuwa pleura toute les larmes de son corps. Il se sentait coupable de la mort de son père, car il avait été tout de même l'objet du meurtre. Il partit de sa maison, ne voulant pas blesser sa mère par hasard un jour aussi.. Il n'emporta avec lui que sa tenue de ninja, quelques shurikens et ses deux Ninjato. Il partit dans la nuit qui suivit la mort de son mentor, et il ne revint jamais sur ses pas. Il ne fit jamais demi tour. Il ne regarda jamais en arrière. Il était un monstre, et il devait s'exiler afin de ne plus jamais tuer d'innocent. Il tua une chèvre des montagnes et se fit avec son cuir noir une paire de gant. Ces derniers représentaient son péchés, le mal qu'il avait commis en tuant un innocent. Il ne les retireraient pas tant qu'il serait un monstre.

Il marcha longtemps, traversant montagne, forêt et ville avec le même détachement. La douleur s'était muée en haine contre lui même, et cette haine en reflexion. Il ne pouvait rester en vie après l'atroce acte qu'il avait commis. Mais la mort lui faisait peur et il se sentait lâche d'abandonner la vie aussi vite.. Aussi, il décida de faire un compromis. Il devait apprendre à maitriser le pouvoir résident en lui, pour ensuite suivre le même chemin que ses parents. Il était le fierté et leu espoir que l'art ninja perdure, il les avait entendu parler. Et c'était la dernière trace de son père qu'il lui restait. Aussi, il partit en exil dans une forêt au nom inconnu, mais qui fut sa demeure pour un temps assez long. Et pendant dix ans, il s'entraîna, aussi durement qi'avec son mentor. Chaque jour, il partait à la chasse sans arme. Utilisant ses capacités de ninja, il tendait des embuscades au gibier, plongeant de la cime d'un arbre ou sortant d'un fourré. Et c'était là que le vrai entraînement débutait, le reste n'étant qu'un échauffement avant l'épreuve. Il combattait à main nue sa proie, et Dès qu'il se faisait blesser, il analysait longuement la réaction de son corps afin de mémoriser les sensations pour pouvoir peut être un jour les reproduire. Lorsqu'un ours le frappait au torse, sa peau devenait d'une dureté exemplaire, mais il volait quand même sous la force du choc. Quand il plongeait dans l'eau, des branchies se dévellopaient sur sa gorge.

Lorsqu'il eut finit tout ce formidable travail, il commença à travailler le contrôle de ses pouvoirs. Il visait alors un animal, puis le frappait avec le poing tout en tentant d'altérer sa nature. Au début, chair restait chair, et il ne parvenait pas à changer à volonté son corps. La faim se faisait sentir, car il avait décidé de ne pas manger une proie tuée à l'arme, seulement une proie tuée à main nue. Ainsi, il forçait jour après jour son corps à enclencher son pouvoir afin de lui sauver la vie. Mais les journées passèrent, il était de plus en plus faible, chaque fois qu'il retentait de maitriser ses pouvoirs, il finissait sur un cuisant échec. La vie le quittait petit à petit alors que son énergie était de plus en plus basse. Après avoir échoué une fois de plus, il tomba à terre, incapable de faire un mouvement supplémentaire. Ses yeux regardaient sa paume de main, et des larmes coulaient alors qu'il pensait à sa famille, à sa courte vie, au mal qu'il avait déjà tant fait. Alors que tout semblait perdu, un lapin vint se pointer devant lui. Dans un sursaut du désespoir, il leva lentement, très lentement son bras. Sa main se ferma, présentant au pauvre rongeur ses phalanges. Puis avec toute sa force, il projetta son poing en avant. Comme par miracle, ce dernier se changea en pierre, et tua immédiatement l'animal. Ravivé par cette victoire, il mangea cru l'animal, puis repartis chasser afin de mieux s'entraîner.

Puis un jour, Il partit combattre un ours. Ce n'était pas un combat anodin pour lui, car il voulait savoir s'il était capable de contrôler son pouvoir en dehors d'une situation de dépendance ultime. Sans crier gare, il fit face au monstre et bondit sur lui avant de le matraquer de coup. Plié en deux par le choc d'un rocher de plus de 50 kilos dans le ventre, l'animal tenta de le décapiter, mais ne fit que se briser les griffes sur une peau en pierre. Un second coup sur le sommet du crâne vint à bout de l'animal. Il avait appris à maitriser totalement son pouvoir. Il avait réussi, il pouvait contrôler son pouvoir même en dehors d'un état de dépendance directe. Les années passèrent, et il continua à s'entraîner durement, et chaque jour il maitrisait un peu mieux son don du ciel. Ce fut finalement au bout de dix années de travail acharné qu'il parvint à combattre pendant un mois sans jamais tuer sa cible. Il avait appris à contrôler son pouvoir, mais superficiellement, il savait juste retirer de ses mains la mort, ou la laisser déferler à l'intérieur de sa chair. Il lui restait encore un long chemin avant de parvenir à un contrôle total, mais il avait fait le premier pas sur le sentier de la réussite.

Il décida de retourner vers la civilisation, et quel ne fut pas son étonnement de voir le nombre effarant de changement qu'elle avait subi ! Il dut faire face à un nouveau problème, à savoir s'insérrer dans la société actuelle. Il multiplia les boulots, passant de vigile à ouvrier sur les chantiers, mais rien de tout cela ne lui convenait. Il voulait vivre une vie exaltante, sans temps mort. Il se remémora alors de qui il était l'enfant, car ses "parents" ne lui avait jamais dévoilé le secret de son adoption. Il était un ninja, et vivrait comme un ninja. Ces derniers étaient à l'époque de leur âge d'or embauché par les familles nobles pour faire nombre de tâche ingrate. Il comptait bien suivre cette voie, une voie obscure, pavée de mort mais aussi d'excitation.

Il partit d'abord aux Etats Unis avec le peu d'argent qu'il avait mis de côté. Malgré les contrôles vigipirates et autre barrière pour les immigrés, il parvint à s'infiltrer dans le pays. Une fois sur la terre des meurtriers de ses ancêtres, il se rendit à l'armurerie la plus proche, et y acheta l'équipement qu'il transporte toujours aujourd'hui. Un fusil de précision L96A1 et deux M1911, avec des cartouches pour les deux armes. Lorsque le vendeur lui demanda de payer, il profita du fait qu'il était seul avec lui pour le tuer d'une balle dans la tête. Le sang et la cervelle giclèrent en maculant les étalages alors que la vie de cet honnête homme était arraché à son corps meurtri. Mais Fuwa n'en avait que faire. Il partit sans un mot, sans laisser une trace, et disparut momentanément de la circulation.

Personne ne sut ce qu'il était devenu, à part lui même. Il prit un métier payé au noir sous le faux nom de Mickael Jonas et ainsi gagna sa vie. Il détenait assez d'argent pour manger et dormir dans un petit appartement d'une dizaine de mètre carré au Bronx. Une fois qu'il eut mis assez d'argent de côté, il se fit faire une carte d'identité américaine, et devint ainsi un authentique citoyen américain. De là, ses méfaits pouvaient commencer.

Le cercle des tueur à gage est très fermé et personne ne peut y entrer sans une dose monumentale de talent. Dans des circonstances mystérieuses, il prit contact avec une agence de tueur à gage inconnu du monde mais qui a un rapport avec tout les pays. Est-ce eux qui l'ont contacté, ou lui ? Comment ont-ils (ou a-t-il) eu vent de l'existence de l'autre ? Comment se sont-ils rencontré ? Tous ces éléments restent inconnu à ce jour. Le fait est qu'il devint un tueur à gage ce jour là, et débuta sa sanglante carrière. Ses premières mission était assez simple, se limitant à abattre un homme marginal et solitaire sans laisser de témoin ou d'autres cibles dans des circonstances assez simple. La plupart du temps, il se contentait de se mettre sur un bâtiment non loin, son L96A1 en position, et d'attendre de voir la cible à découvert pour l'éliminer d'un simple tir dans la fosse nasale. Aucun témoin, aucun bruit, il fallait souvent plusieurs jours aux autorités pour découvrir le cadavre, et pendant ce temps il avait eu largement le temps de partir à un nouvel endroit pour remplir le prochain contrat. Des légendes commencèrent à apparaître, où on le nommait par divers surnoms. Mais le seul surnom qu'il reconnut jamais, ce fut le pseudonyme qu'il décida de prendre afin que personne ne puisse remonter sa trace et s'en prendre à sa mère adoptive. Zafura fut sa nouvelle identité.

Sa carrière n'était ni formidable ni totalement raté, il n'était qu'un banal tueur à gage inconnu, ni plus discret que les autres, ni plus rapide. Un soldat dans une armée de soldat en quelques sortes. Ce fut à la suite d'un évènement qu'il sortit de lot pour devenir beaucoup plus dangereux aux yeux de tous. Il devait éliminer un riche homme d'affaire désireux de devenir leader d'un des parti politique montant de son pays sans attirer de soupçon sur le client. Ce dernier avait tenu à garder son identité secrète, ne crainte que l'on ne remonte jusqu'à lui en cas d'échec. Zafura pris son armement, et commença à observer sa cible, utilisant les documents transmis par l'agence ainsi que ses observations personelles pour cerner la mentalité et les habitudes de sa cible. Il découvrit qu'il devait se rendre à une réunion d'affaire deux jours après. Son client voulait que la cible soit éliminée à l'arme à feu, et que l'usage de tout poison ou autre substance pour l'assassiner révoquerait le contrat. Zafura pris donc position dans un immeuble à pas moins de deux kilomètres de la cible. Il posa le trépied du sniper, y mit le zoom ajustable, enclencha une cartouche de munition, puis attendit patiemment l'arrivée de la cible. Cette dernière se présenta bien deux jours plus tard, et reçut le projectile de mort en plein entre les deux yeux. Cela aurait dû se finir ainsi si un complot visant à détruire l'organisation n'avait pas été mis en place. Un des hommes de l'agence avait dénoncé Zafura, et ce dernier se retrouva pris au piège dans l'immeuble en construction depuis lequel il avait abattu sa cible. Quel ne fut pas sa stupeur de voir la vrai cible sortir d'une limousine, retirer un masque en latex du cadavre puis s'enfuir dans son véhicule digne d'un roi !

Un message bipa sur son portable, et il eut juste le temps de lire : "Le client, c'était ta cible. Il t'a tendu un piège, iul faut que tu t'enfuis un contingent de commando converge vers ta position" avant qu'un bruit de tir ne se fasse entendre. Se retournant à la vitesse de l'éclair tout en rengainant son sniper, Zafura bondit vers les escaliers les plus proche et commença à les dévaler à toute vitesse. Leur forme en colimaçon lui sauva la vie, lorsque, se penchant par dessus la rambarde, il aperçut un groupe d'homme montant les escaliers dans le sens inverse. A ce rythme là, il allait être découvert et devrait combattre au corps à corps. Il s'embusqua donc derrière un pilier dans une pièce adjacente, et attendit leur passage.

Un clic sec retentit dans son dos, et ses reflexes lui sauvèrent la vie. Se jetant à terre, il évita une balle destinée à lui perforer le crâne de part en part. Le coup de feu résonna dans tout le bâtiment et aussitôt tout les commandos foncèrent vers sa position, comme des insectes attirés par de la lumière. S'en perdre son temps, il dégaina ses M1911 et abattit le geneur. Mais le mal était fait, et déjà des bruits de pas précipités parvenaient à ses oreilles. Bien décidé à vendre très cher sa vie, il sortit de la pièce, le feu jaillissant de ses armes fauchant les vies dans une pluie macabre de sang, de métal et de cervelle. Les murs étaient crépis d'hémoglobine, le râle de mourants se mélant au son des balles perforant la peau et aux nombreux tirs des ennemis. Mais, pris dans le feu de 'laction et sous un stress intense, un homme a bien du mal à viser précisément.Et pendant ce temps, Zafura plongeait dans la masse, rengainant ses pistolet pour utiliser à présent de ses Ninjato. Les lames fendaient l'air et la chair comme des rapaces. Des dizaines d'année d'entraînement était clairement visible chez cet homme, car personne ne parvenait à l'arrêter. Il tuait, bondissait pour éviter un coup, bloquait une crosse puis tuait de nouveau. Les cadavre s'amoncellaient dans l'escalier, et ses poursuivants avaient de plus en plus de mal à gravir les marches.

Mais leur nombre ne diminuait pas, bien au contraire. Il semblait qu'un flux inarétable de combattant faisait irruption dans le bâtiment, chaque homme perdant sa vie étant remplacé par un nouveau en pleine possession de ses moyens. Et Zafura compris qu'il était grand temps pour lui de dévoiler son secret. Lançant un fumigène pour faire diversion, il rengaina armes contondantes et lames cachée pour simplement retirer ses gants. Aussitôt, ses mains se teintèrent en noir alors que la chair devenait de la pierre. Et c'est dans ce combat qu'il perçut pour la première fois l'étendu de ses talents. Il frappait sans se soucier des ripostes, et chaque coup brisait les os avec une relative facilité.

Le nombre d'ennemi hors de combat augmenta, la vitesse à laquelle il les éliminait étant effarante. Personne ne pouvait le vaincre au corps à corps, car le moindre contact signifiait un échec total, une incapacité à blesser. Une fois le nombre d'ennemi à terre conséquent, Zafura poussa la pile de corps dans les escalier, et ce fut une véritable avalanche de chair qui s'abattit sur les renforts. Zafura décida alors de fuir. Ce n'était ni lâche ni ignominieux pour lui, car ayant été élevé comme un ninja, il suivait leurs préceptes. Et la fuite n'était pas déshonorante.

Zafura retourna à son immeuble minable du quartier pauvre, et aussitôt commenca ses recherches sur sa cible, et les raisons qui l'avait poussé à lui tendre ce piège. Ses doigts tapotaient sur son ordinateur, utilisant le réseau privé de son agence pour recueillir des centaines d'informations. Et ce fut son premier pas dans un des plus grand complot de ce siècle, un complot aussi terrible que secret. Il commença à découvrir des choses qui ne collaient pas, comme si quelqu'un avait délibérément modifié ou falsifié les informations. Mais seul un membre de l'organisation pouvait faire cela. Il y avait un traître dans leurs rangs, et il devait le découvrir avant qu ce dernier n'attente encore une fois à la pérénité de leur organisation. Mais le seul problème, c'était qu'il ne possédait aucune preuve tangible à son hypothèse, et donc ne pouvait bénéficier de l'aide de personne. Mais qu'importe, Zafura se mit quand même à la recherche du coupable. Ce fut une erreur de ce dernier qui le condamna. Seul un des dirigeant de l'organisation pouvait accéder aux données de recherche des agent. Seul un d'entre eux aurait pû découvrir que Zafura risquait de le démasquer, et ainsi lui envoyer un groupe d'agent l'éliminer en le faisant passer pour un dangereux tranficant d'arme.

Alors qu'il se reposait tranquillement sur son lit, Zafura entendit une rumeur sourde. Ses reflèxes prirent le dessus, et il bondit hors de son sommeil, empoignant immédiatement ses armes. Il plaça sous sa couette un édredon qui prit vaguement la forme d'un humain, puis s'embusqua dans l'embrasure de la porte. Bien lui fut. Au bout de moins d'une minute d'attente, trois hommes pénétrèrent dans la pièce sur la pointe des pieds. Armés de couteau à la lame étincellante sous les rayons de lune, il s'avancèrent vers la forme mal visible. Levant bien haut leurs lames, ils les plongèrent violemment et à l'unisson dans le coussin. Avant même qu'il n'eut le temps de comprendre leur erreur, deux d'entre eux s'effondrait sur le sol, le crâne percé de part en part. Zafura bondit hors de sa cachette et poignarda le dernier agresseur. Une fois sur que tout danger était écarté pour le moment, il étudia les habits des trois cadavre. Quelle ne fut pas sa surprise de découvrir qu'ils faisaient partie de la même organisation que lui. Et aussitôt, il en vint à la conclusion écrite plus tôt.

Sans perdre une seconde, il quitta définitivement son domicile, prenant son équipement et ses costumes. Puis, il disparut une fois de plus de la circulation. Pendant à peu près un an, il parcourut le monde, éliminant tout ceux lui faisant face. Il retrouva ainsi un à un les dirigeant. Cagoulé, il les enlevait, puis les questionnais violemment afin d'obtenir les informations qu'il voulait. Ce fut finalement le troisième qui lui apprit la terrible vérité. L'agence, ennemi de l'organisation, l'avait payé pour qu'il fasse éliminer un par un les membres de l'organisation. Ce but était presque atteint car il ne restait plus qu'une dizaine d'agent à faire disparaître. Sans un mot, Zafura encaissa la révélation. Il prit les pieds de la chaise où il avait ligoté son ennemi, puis le jeta du haut d'un balcon. Le lieu où les interrogatoire avait lieu se situant dans une usine en marche, son adversaire chuta dans un énorme compresseur dentelé. Du sang et des organes jaillirent, maculant les murs dans une orgie macabre.

Sans perdre une seconde, il partit vers le lieu que lui avait indiqué l'espion avant de périr. C'était l'endroit où devait périr les derniers agents de l'agence, et non loin se terrait le commandement de l'organisation ennemie. A peine il arriva que devant lui succombait son dernier allié, découpé en deux par un homme armé de deux katanas. Sans hésiter, Zafura dégaina ses Ninjato, surpris de ne trouver qu'un seul ennemi à affronter. Bien trop simple pour lui. Mais très vite, il déchanta. A peine eut-il avancé que son adversaire se retrouva devant lui d'un bond d'une vitesse prodigieuse. Seul ses reflèxes aiguisés lui sauvèrent la vie, car il para le coup à quelques centimètres de son visage. L'inconnu bondit en arrière, et retira le masque de clown ensanglanté qu'il portait. Derrière se trouvait une jeune femme tout à fait charmante, mais au regard froid comme un glacier. D'un ton monotone, elle éructa une phrase qui semblait sortie tout droit du fond des entrailles de la terre.

-Enfin quelqu'un capable de bloquer un de mes coups, quelqu'un comme moi. Ne me déçoit pas étranger, car c'est depuis longtemps que j'attend ce moment, le moment où je pourrais combattre quelqu'un de mon niveau. Car je vais enfin pouvoir exploiter à fond mon pouvoir...

Puis, elle disparut de son champs de vision, comme si elle s'était téléportée. Seul un léger bruit de crissement de gravier dans son dos lui permit de bloquer le second coup mortel destiné à lui arracher la vie. S'ensuivit un duel acharné, mais malgré ses reflèxes aiguisés Zafura savait parfaitement qu'il ne fesait pas le poids. Il ne faisait que parer, esquiver, et jamais ne ripostait. A ce rythme la, il subirait la défaite avant le levée du jour. Il ne pouvait pas se laisser infliger une telle correction par cette inconnue au rire cristallin mais teinté de violence. Aussi, dans une des brèves accalmies, il retira ses gants, et transforma sa main tout entière en cristal. Il vit le coup arriver, mais ne fit que le dévier pour qu'il lui soit non mortel. La lame se planta dans la chair dans une giclée de sang, car il avait empêcher son pouvoir de prendre le dessus pour le sauver. C'était exactement ce qu'il attendait. Profitant de la proximité de son adversaire, il lui planta son poing dans le ventre, lui ouvrant la chair. Il tritura à l'intérieur, et agrippa sa cage thoracique qu'il lui ota violemment. Puis il la jetta à terre d'un violent coup de pied. La mort ne tarderait pas à la prendre, mais il fallait que Zafura sache quelque chose avant qu'elle ne périsse. Il s'avança vers elle et pris son visage entre ses mains.

-Je t'épargnerai des souffrance inutile si tu réponds à ma question. Tu as dit quelqu'un comme toi. De quoi parles-tu ? Veux-tu dire que nous ne sommes pas seul à posséder un pouvoir ?

Elle hocha la tête avant de marmonner dans un souffle court.

-Ils....Nous sommes d...des milliers de part....le monde. Tu n'es pas.... le seul à pouv....pouvoir faire des choses extra....ordinnaires.

Elle toussa et un bout de chair noir sortit de sa bouche avant de s'écraser au sol.

-Maintenant tiens ta promesse, tue.... moi !

Sans hésiter, il leva son pistolet et lui tira une balle dans la tempe sans sourciller. Puis, il prit la direction de la base ennemie. Sans hésiter, il épaula son fusil de précision, abattit les sentienelles avec discrétion, puis s'infiltra sans se faire repérer. Pendant une semaine d'affilé, il combattit, éliminant tout les occupants de la base, puis se renseignant sur les différents agents partit en mission. Un par un il les tua, puis finalement, lorsque son funeste travail fut finit, il décida de commencer une carrière en freelance. Mais alors qu'il parcourt le monde pour remplir ses contrats, une question subsiste. Les mutants, les humains, si un confliat devait débuter, quel camps devrait-il choisir ? Rejoindrait-il ses mutants alliés aux humains pour une entente commune ? Ou ses humains chargés d'éliminer tout les mutants ? A moins que combattre au côté de ses frères génétiques ne soit son choix final. Cela, seul le destin nous le dira...